Alors que la doctrine officielle au sein des forces armées US relative aux gays et lesbiennes se résume à « Don’t ask, don’t tell » et que les homos et lesbiennes déclarés sont renvoyés de l’armée, un rapport de l’institut américain Urban fait état de 65 000 hommes et femmes homosexuels en service actif.
« Les contributions positives de 65 000 gays et lesbiennes à nos forces armées et à notre sécurité nationale ne peuvent pas être ignorés » a déclaré C. Dixon Osburn, directeur exécutif de l’association Service Members Legal Defense Network qui vise a regrouper et défendre les militaires victimes de la doctrine « Don’t ask, don’t tell ». Il ajoute que « le nombre de lesbiennes et de gays en service aujourd’hui est égal à la moitié de toute la force de frappe servant actuellement en Irak et est plus de deux fois celle des 30 000 hommes de troupes chargés d’effectuer la guerre contre le terrorisme. Il n’y a aucun doute que l’Amérique a besoin de ses patriotes lesbiennes et gays combattant sur les lignes de front. »
Selon le rapport, les lesbiennes composent 5% de tout le personnel militaire féminin, alors que les gays représenteraient 2% de tous les membres militaires masculins. Les homosexuels représenteraient en nombre 2.8% des forces armées.
Le rapport précise également que les militaires Gays effectuent une durée de service équivalente à celle de leurs collègues hétéros, les lesbiennes ayant quant à elles une carrière plus longue que leurs équivalentes « straight », la maternité éventuelle de ces dernières pouvant justifier ces statistiques.
Il y aurait 1 million de vétérans homosexuels aux Etats-Unis majoritairement implantés en Californie (137.000), en Floride (67.000) et au Texas (66.000), terre natale de Georges W. Bush.
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