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Le député homophobe Vanneste multirécidiviste

Une nouvelle fois, celle de trop, le député du Nord, Christian Vanneste, a publiquement tenu des propos homophobes. Alors qu’avant-hier, il devait présenter ses voeux dans sa circonscription, des militants pour l’égalité des droits se sont invités à l’extérieur des lieux pour exprimer leur indignation face aux propos homophobes répétés de l’élu UMP.

Celui-ci est sorti des locaux et est allé à la rencontre des manifestants, sous le regard d’une équipe de télévision, et a une nouvelle fois joué la surenchère de propos haineux à l’encontre de la communauté LGBT. A la demande d’une manifestante qui l’interrogeait sur le fait de savoir si à ses yeux l’homosexualité était contraire à l’intérêt général, Christian Vanneste a répondu sans ambiguïté : « c’est ce que je pense » prenant à partie une manifestante qui arborait une Tshirt mentionnant le terme « Homophobie », le philosophe de formation est parti dans une définition a contrario du terme estimant que « ce mot ne veut rien dire et n’a pas de sens. Le contraire de l’homophobie c’est l’hétérophobie (…) Les homosexuels sont hétérophobes ! ».

Assez ! Stop ! Lors des débats récents sur l’adoption du projet de loi instituant la HALDE et les amendements visant à pénaliser les propos homophobes, il s’était fait remarquer en déclarant que l’homosexualité était «une menace pour la survie de l’Humanité» ce qui avait déclenché l’ire non seulement de l’opposition parlementaire, des associations (qui ont demandé pour partie des sanctions à l’encontre du député), et même des propres amis politique de l’élu de droite. Ce dernier avait réitéré ces propos en les empirant (SIC !) lors d’une interview hallucinante accordée à TF1 (Voir notre article Ici).

Act Up avait formellement demandé à l’UMP d’exclure Christian Vanneste (par communiqué par courrier, par téléphone). Le 17 décembre Nicolas Sarkozy a répondu à l’association que bien que la lutte contre l’homophobie lui tenait à coeur qu’il fallait « désormais aborder ces questions avec sérénité et responsabilité ». Fin de non recevoir sur une exclusion du député homophobe. Nicolas Sarkosy a indiqué lors de ses voeux à la presse au début du mois « (…) je suis comptable de l’image de l’UMP et (…) je ne la laisserai pas prendre en otage par des comportements qui ne correspondent pas à l’idée que se font les Français de la politique. La politique, c’est une activité digne, respectable. Mais pour être respectable, il faut être respectueux. Or, n’ont pas été respectueux certains propos homophobes dont je veux dire qu’ils ne correspondent en rien à l’idée que je me fais du projet de l’UMP. Ces dérapages ne se produiront plus car je ne les accepterai pas ».

Le chef de la majorité va devoir maintenant prouver qu’il tient sa parole et que sa détermination est sans faille. A défaut d’intervention de sa part et après l’engagegement qu’il a exprimé, cela reviendrait à légitimer ces propos. Il revient également aux autorités judiciaires d’examiner dans quelle mesure les propos de Christian Vanneste peuvent faire l’objet de poursuites pénales.




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