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Les militaires gays américains bons pour le service en Irak mais pas au pays

Un gay peut servir au sein de la première puissance militaire mondiale si c’est pour risquer sa vie dans le conflit irakien mais peut se retrouver de nouveau viré une fois rentré à la maison ! C’est en substance ce que vient de reconnaître un officiel de l’armée US déclarant que, en contradiction avec l’ordre juridique US qui imposerait dans ce cas une décision du Congrès, la politique « Don’t ask, don’t tell » était suspendue dans le cadre des opérations irakiennes.

Un rapport a estimé que cette politique instaurée sous l’administration Clinton en 1993 a conduit à l’exclusion de 10000 gays et lesbiennes des forces US pour un coût de 200 millions de dollars. Une parlementaire républicaine avait déposé, sans succès, en avril dernier, une proposition de loi visant à abroger cette politique discriminatoire. Un autre rapport, celui de l’institut américain Urban, fait état de 65 000 hommes et femmes homosexuels en service actif et de près d’un million de vétérans.

La doctrine en vigueur aux Etats-Unis va à l’opposer de l’allié anglais qui pour sa part a annoncé avant même son effectivité qu’il octroiera à ses soldats Gay concluant un contrat d’union civil les mêmes avantages qu’aux membres hétérosexuels. Les militaires anglais sont allé jusqu’à défilé lors de la Gay Pride de Manchester et ont appelé publiquement les lesbiennes et gays britanniques à rejoindre leurs rangs.

EN SAVOIR PLUS

Des soldats à la Marche des Fiertés de Manchester
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Plus d’infos sur le site de l’association Service Members Legal Defense Network Ici




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