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USA : l’homosexualité, désordre mental pour le Pentagone

Un nouvel obus américain dans le conflit qui oppose les militants LGBT avec le département de la Défense américain qui applique sans réserve la politique instaurée sous l’administration Clinton qui vise à exclure des rangs de l’armée tout homosexuel qui fait état de son orientation sexuelle ou dont sa hiérarchie prend connaissance.

La doctrine «Don’t Ask. Don’t Tell», politique instaurée en 1993, a conduit à l’exclusion de 10000 gays et lesbiennes des forces US.

Un nouveau pavé dans la mare éclabousse le ministère de la défense américain après la révélation par le Centre pour l’étude des minorités sexuelles dans l’armée de l’Université de Santa Barbara d’un document du Pentagone faisant l’inventaire des politiques de retraite ou de renvoi des membres invalides de l’armée et qui classifie l’homosexualité aux côtés de l’arriération mentale et des troubles de la personnalité pour justifier ces renvois.

Le département de la défense américain avait déjà du admettre en avril dernier qu’il avait surveillé des groupes de militants gays opposés à la doctrine «Don’t Ask. Don’t Tell». Les militants avaient été considérés comme une menace à la sûreté nationale. Cette révélation faisait suite à une procédure intentée par Servicemembers Legal Defense Network (SLDN), principale association de défense des droits des militaires et vétérans gays US.

En dehors des associations LGBT, des voix s’élèvent au sein de la sphère politique américaine pour revenir sur la doctrine en vigueur alors que de plus en plus de pays ouvrent les rangs de leurs forces armés aux homosexuels. Une proposition de loi en ce sens a été déposée en mars 2005, 114 parlementaires soutenant le texte à ce jour, démocrates et républicains confondus.

Un rapport, celui de l’institut américain Urban, faisait état l’an dernier de 65 000 hommes et femmes homosexuels en service actif au sein des forces armées américaines et de près d’un million de vétérans.

Côté Pentagone, son Porte-parole a déclaré que le document litigieux était à en cours d’étude. Pour rappel, le 17 mai 1990, l’OMS décida de supprimer l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

EN SAVOIR PLUS

Le site de l’association Servicemembers Legal Defense Network Ici

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