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Appel à la prévention accrue

Les autorités sanitaires de la ville de New-York ont révélé en fin de semaine dernière qu’un patient était atteint par une forme fulgurante de VIH résistant à presque tout traitement. Ce cas fait craindre le pire mais illustre également ce que beaucoup disent depuis longtemps et ce que les médecins constatent chez un pourcentage significatif de leurs patients atteints : le virus mute en permanence et est de plus en plus résistant aux traitements actuels.

Le souci est tel qu’avec une contamination récente du patient new-yorkais, la course au traitement et la recherche scientifique à désormais une sérieuse longueur de retard avec les nouvelles formes du virus et il faudra attendre un moment avant que de nouveaux protocoles et de nouvelles molécules viennent enrayer cette nouvelle forme de virus si elle se propage.

Sur une vingtaine de médicaments existants pour contrer le virus, 6% des patients sont en échec thérapeutique avec des résistances à 15 de ces médicaments au moins. Dans le cas new-yorkais un seul médicament est réactif pour le patient. Les mutations opérées par le virus fait qu’au sein des contaminations récentes, un pourcentage significatif (10%), des résistances à des antirétroviraux sont acquis par le virus lui-même du fait des mutations de son matériel génétique.

Bien que le peut craindre sérieusement suite à l’alerte new-yorkaise que l’on revive des cas où il y aura une absence totale de réponse thérapeutique, les personnes contaminées, sous protocole médicale, répondent majoritairement de manière satisfaisante aux thérapies avec des charges virales indétectables. Néanmoins, l’on ne sait pas sur un très long terme à quel niveau l’organisme réagira toujours positivement aux thérapeutiques actuelles.

Toutefois, il ne faut pas éluder les risques de surcontamination avec cette fois ci des souches de virus résistantes rendant nulle la prise en charge thérapeutique antérieure tout comme les risques accrus de coinfection compliquant les protocoles.

Plus que jamais, autant pour les personnes séronégatives qui doivent se préserver d’une contamination qui serait difficile à prendre en charge médicalement que pour les personnes séropositives qui doivent à tout prix se préserver d’une surcontamination avec un souche ultra résistante, la seule « thérapeutique » qui elle ne sera jamais mise à mal par le virus c’est le préservatif !

PROTEGEZ VOUS ! PROTEGEONS LES ! PROTEGEONS NOUS !

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