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Les coiffeurs de Saint-Tropez

Si nous continuons d’apprécier la belle gueule de Rupert Everett, quel que soit le navet dans lequel il apparaît, nous aimons toujours aussi peu sa prose et sa plume. Le dernier roman de Rupert n’est pas meilleur que le précédent. Après celle d’un jeune homme qui marchande ses charmes, il tente (et non pas tante) ici de nous raconter l’histoire concurrentielle, conflictuelle et mortelle de deux coiffeurs de Saint-Tropez. D’un côté il y a Gil, vieille folle installée dans la « presqu’île » depuis des années (c’est lui qui a lancé la mode des pattes d’éléphant), de l’autre Joseph, dit Joe, une sirène rousse qui va malgré lui devenir la coqueluche de toutes les pétasses de la ville. L’histoire est rocambolesque (pour ne pas dire tirée par les cheveux !), elle est truffée de dizaines de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, et elle se déroule dans une ambiance St-Trop, vraiment trop ! Au menu : folles follasses, transexuels, junkies et . coiffeurs. Même si il y a quelques bonnes idées et quelques passages plutôt divertissants, le tout est noyé dans un flot de près de 300 pages de jacasseries fatigantes dont l’intérêt est assez limité.

Pour les inconditionnels du beau Rupert mais pas pour les amateurs de littérature.

Les coiffeurs de Saint-Tropez de Rupert Everett aux éditions Balland Nouvelles Angleterres. 125F




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