Evelyn a 24 ans, est célibataire et fière de l’être. Après avoir rompu avec l’ex-amour de sa vie : Giles, elle se réfugie chez un couple de lesbiennes, qui vont devenir ses amies. Pendant deux ans, elle se camoufle derrière des discours ultra féministes et ne veut plus voir un homme en peinture. Ceci jusqu’au jour où. elle tombe nez à nez avec celui qui lui paraît être un prince charmant. Ajoutez à cela qu’Evelyn est avocate, australienne, légèrement névrosée et adapte du sexe, des mensonges et des quiproquos !
L’histoire n’est pas d’une folle originalité, mais ceci est compensé par de multiples rebondissements, une écriture légère, et surtout par une autodérision pleine d’humour. Si elle ne s’épargne pas, Evelyn n’oublie pas non plus d’égratigner les autres. Les coups d’ongles acérés (et manucurés) atteignent toutes les cibles : des mecs, aux avocats, en passant par les chauffeurs de taxis, les homos, les femmes fatales et autres névrosés en tout genre.
O’Connell a écrit son roman un peu à la manière de Bridget Jones et de son célèbre journal, dans un style un peu plus romanesque, avec une histoire un brin plus farfelue (il est question de plaidoirie sous ecstasy, et de taux d’alcoolémie assez élevé !). Un livre drôle, frais et léger.
Sexe, mensonges & quiproquos de Tyne O’Connell (traduit de l’anglais) publié chez J’ai lu 38 F