On l’aime ou on la déteste. L’an dernier, Larusso a été la chanteuse francophone la plus diffusée à la radio dans le monde, loin devant Lara Fabian et même .Céline Dion, selon Francophonie Diffusion et le Midem.
« Tu m’oublieras » et « On ne s’aimera plus jamais » sont déjà des classiques. Larusso avait déjà une voix et un sacré tempérament, palpable dans ses textes. Dans son deuxième album éponyme qui sera dans les bacs le 25 septembre, Larusso parle toujours d’amour mais aussi de tolérance.
« Quoi qu’ils pensent », superbe slow, est un hymne à l’indifférence de l’identité sexuelle. L’un des messages très perso que délivre « la petite rousse aux yeux verts avec un grand cour qui vit exclusivement pour la musique « comme elle se résume.
« Je ne supporte pas l’homophobie. J’ai des amis homos et ils sont les plus fidèles. Ils sont ceux sur qui je peux compter, toujours d’une grande sensibilité dans ce monde pourri. Je ne supporte plus ce racisme contre les gays et j’ai voulu le chanter, faire partager mon opinion et convaincre si possible. », a expliqué Larusso à CitéGay.
« Les gays ont le droit de vivre comme n’importe qui. Ils ne font rien de mal : ils s’aiment entre eux. Chacun a le droit d’avoir ses opinions mais j’aimerai que les homophobes changent d’avis, qu’ils apprennent à les connaître et abandonnent leurs préjugés », a ajouté Larusso. « L’homophobie est une forme de racisme. Nous avons tous le droit d’avoir des préférences sexuelles ou religieuses. Si on était tous pareils, on s’emmerdrait ! ».
Son deuxième album confirme les belles envolées de son premier opus. Son come-back s’articule autour de douze nouveaux titres qui mélangent sons d’hier et d’aujourd’hui : ballades et rythmes très R & B, groove, disco, guitares latino imposent sa signature soulignée par une voix et un phrasé rares. En plein cour.
