On ne commente pas une décision de justice. Nous nous contenterons de souligner particulièrement et d’apporter à la connaissance de nos lecteurs le jugement récent de la Cour d’Appel de Versailles (Yvelines) pour le moins favorable à Philippe Pemezec, le maire anti-homo du Plessis-Robinson, en région parisienne : la haute juridiction a décidé l’abandon des poursuites engagées contre l’élu pour avoir « conseillé » à Nicole Abar, à l’entraîneuse de l’équipe de football locale, « d’aller brouter la pelouse ailleurs » en plein conseil municipal !
Depuis plusieurs semaines, un conflit larvé opposait le maire du Plessis-Robinson à Nicole Abar.
Confirmant un premier avis du Tribunal de Nanterre, la Cour d’Appel de Versailles a, très hypocritement, estimé que la citation à comparaître envoyée à l’élu est arrivée trop tard, en langage juridico-judiciaire au-delà du délai de prescription. Circulez, il n’y a plus rien à voir.
Pour l’élu indigne, c’était de toutes façons « une affaire ridicule, et totalement disproportionnée …d’autant qu’il y a plusieurs homosexuels dans l’équipe du maire » a-t-il précisé.
