Mobilisation générale samedi 6 octobre à l’occasion de la cinquième marche des transsexuels. A l’appel du centre Gai et Lesbien, cette fête revendicative est ouverte à tous. Encore une fois, le nombre fera la différence.
« Comme pour la Gay pride, cette marche est de permettre à des hommes et des femmes concernés par la question transsexuelle de sortir de l’ombre pour une meilleure visibilité sociale et une reconnaissance de leurs droits citoyens », souligne le CGL.
Il faut bien dire que, malgré la condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 1992, la situation a peu évolué en France tant sur le plan médical que social et juridique.
« Les discriminations dont sont victimes les transsexuels-les, tant au niveau de l’intégration sociale que professionnelle, doivent être dénoncées et combattues. L’accès aux soins pour les personnes transsexuelles reste un parcours du combattant, notamment pour les opérations chirurgicales et l’administration des traitements hormonaux. Le changement d’état civil, indispensable à une intégration réussie dans la vie quotidienne, doit être facilité », ajoute Olivier Rouchon, président du CGL.
Cette année, comme pour les gais et lesbiennes, la revendication essentielle et légitime pour les personnes transsexuelles est de « pouvoir vivre une vie de citoyen banale et à part entière ».
Le Centre Gai & Lesbien de Paris, dont l’un de ses objectifs est de dénoncer et combattre l’intolérance liée à une question d’orientation sexuelle, appelle tous les gais et lesbiennes à se joindre à cette marche pour défendre les droits de la dignité humaine.
Rendez-vous samedi 6 octobre, 14 h, place Denfert-Rochereau devant le square.
