Dans un entretien à la Dépêche du Midi, le candidat Chirac refuse bec et ongles l’idée de reconnaître l’homoparentalité : interrogé sur le droit à l’adoption pour les couples homosexuels, le président de la République défend « l’intérêt primordial de l’enfant ».
Ce qui veut dire en langage clair « qu’un enfant s’épanouit d’autant mieux avec une mère et un père ». « C’est pour cela qu’en matière d’adoption, il faut privilégier pour l’enfant ce cadre », insiste-t-il comme si on n’avait pas compris du premier coup. Mais, cet avis sans aucune référence scientifique est également partagé jusqu’ici par son challenger socialiste…
A propos du Pacs, Chirac « n’envisage pas sa remise en cause ». Le candidat-président promet des « dispositions nouvelles en cas de rupture du Pacs, afin de garantir les droits de chacun ».