Il existe de grandes différences entre les pays dans les modes de transmission dominants du VIH. C’est ce que confirme une enquête du département santé réalisé par Taylor Nelson Sofres.
Le Quotidien du Médecin précise que cette enquête s’est déroulée par interviews en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, en Espagne et en Italie de juillet à septembre 2001.
« En France, aucun mode de contamination ne domine vraiment : elle est hétérosexuelle à 38 % (comme en 2000), homo- ou bisexuelle à 37 % (35 % en 2000) et liée à l’usage de drogue à 24 % », précise notre confrère.
En Espagne et en Italie, en revanche, l’usage de drogue est toujours le mode de contamination majoritaire, bien que légèrement en baisse : 52 % dans les deux pays contre 58 % en Espagne et 56 % en Italie l’année précédente. En Italie, la contamination hétérosexuelle a progressé de 28 à 47 %, celle liée à l’homo-bisexualité restant stable à 18 %;
Le Quotidien du Médecin révèle qu’en Espagne, la transmission hétérosexuelle concerne près d’un tiers des cas (31 %) et l’homo-bisexuelle moins d’un sur cinq (18 % contre 14 % en 2000).
C’est dans les pays anglo-saxons que l’usage de drogue fait le moins de ravages dans ce domaine : 7 % des contaminations en Grande-Bretagne, 13 % en Allemagne. La transmission homo-bisexuelle est majoritaire en Allemagne (50 %) et a baissé mais reste importante (40 %) chez les Britanniques, où elle est maintenant devancée par la transmission hétérosexuelle, en forte progression (de 37 à 54 %).
