Pour La Dépêche du Midi, si les homosexuels se reconnaissent comme un groupe de pression qui entend jouer son rôle dans la campagne présidentielle, aucun vote uniforme gay ne devrait, cette année, se manifester.
« Les très nombreux acquis des vingt dernières années ont cessé de fédérer autour d’un unique consensus revendicatif. Il semblerait, à la lumière des dernières enquêtes menées en particulier par la Sofres, qu’homosexuels et lesbiennes s’apprêtent à se déterminer davantage, comme l’ensemble de la population, en fonction de leurs préoccupations socio-professionnelles, avec cependant un penchant vers la gauche classique », estime notre confrère.
« Le Pen et Mégret, qui ont tenu à plusieurs reprises des propos hostiles à leur encontre, sont toujours honnis. Arlette Laguiller et l’ensemble des candidats troskystes sont l’objet d’une grande défiance. Lutte Ouvrière a plusieurs fois qualifié l’homosexualité de vice bourgeois ».
Pour La Dépêche, il n’y a pas un vote gay mai sdes votes gays. « Les principaux candidats ont largement répondu aux questions posées par les homosexuels mais tous butent sur l’épineux dossier de l’homoparentalité ».