Mon problème, c’est que je n’accepterai jamais ma condition d’humain. J’ai peur du bonheur, du contact avec l’autre, de moi, de l’échec, parce que j’ai peur de tout ce qui constitue la vie, de tous ses pièges stratégiques qui font devenir homme.
On devrait mourir à treize ans. Après, quand la conscience arrive, c’est trop tard. Et la dépression remplace l’obscurantisme de l’espièglerie. Aujourd’hui, j’ai l’intuition que tout est foutu, que je ne pourrai plus jamais retrouver une certaine innocence.
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