in

Un nouvel antiviral annoncé à Barcelone

Alors que le Sida devrait faire 70 millions de victimes supplémentaires dans les trente années à venir, la XIVème conférence internationale sur le sida qui s’est ouverte lundi à Barcelone a ouvert ses travaux sur l’annonce de la découverte d’un nouvel antiviral avec une approche thérapeutique nouvelle mais qui restera inaccessible pour une question de coût à la grande majorité des malades à travers le monde : plus de 10.000 dollars par patient.

L’annonce de cette découverte a été faite simultanément par les laboratoires américain Trimeris et suisse Roche : le T20 qui répondra au doux nom scientifique d’enfuvirtide, sera disponible en Europe et aux Etats-Unis dans les prochains mois.

Le T20 est un « inhibiteur de fusion », concrètement il empêche le VIH d’envahir les cellules de l’organisme. Une voie nouvelle présentée comme un « quasi-miracle » par le responsable des essais, car tous les autres médicaments actuellement disponibles agissent, au contraire, contre le virus quand il est déjà présent dans les cellules du système immunitaire.

Le T20, qui a été essayé sur les patients déja lourdement traités ou devenus résistants aux traitements disponibles, est considéré par les experts comme le médicament « le plus complexe produit jusqu’ici par l’industrie pharmaceutique ».

La conférence s’est ouverte aussi sur une mauvaise nouvelle : les essais de vaccins n’ont rien donné de concret pour le moment mais les scientifiques restent optimistes pour les mois qui viennent.




Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Marseille GAY PRIDE 2002

A Albertville, on fichait les pédales…