Répondant au code scientifque de CEM15, ce gène confère une résistance naturelle au virus, mais il est normalement neutralisé par une petite protéine du VIH.
Le professeur Michael Malim du King’s Collège à Londres et le Dr Ann Sheehy et ses collègues de l’université de Pennsylvanie (Philadelphie, Pennsylvanie) ont étudié des cellules infectées par une forme défectueuse du VIH, car dépourvue de cette petite protéine. Les chercheurs ont ainsi constaté que le gène CEM15, interfère avec le cycle de reproduction du VIH, en rendant non infectieuses, donc sans danger, les nouvelles particules virales.
Les médicaments anti-rétroviraux actuels agissent en bloquant des enzymes dont se sert le virus pour se reproduire dans l’organisme et de réduire le virus dans le sang à un niveau indétectable, mais sans l’éliminer complètement.