L’information aurait pu passer inaperçue. C’était sans compter sur la vigilance des victimes : l’association des parents et futurs parents gays et lesbiens n’apparaît plus en tant que telle dans la composition du Conseil Supérieur de l’Infrmation sexuelle ! Seule sa représentante, Carla Boni, qui devient seulement au passage une « personnalité qualifiée », y figure désormais.
L’appellation parents gays et lesbiens a été purement et simplement gommée !
L’association des parents gays n’est pas la seule : d’autres protestent aussi contre ces « changements » intervenus cet été dans la composition du CSIS. La Coordination nationale des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception, qui était membre du conseil supérieur au titre d’association,
n’apparaît plus dans la nouvelle liste publiée par le nouveau ministère des Affaires sociales.
Sa présidente n’a été maintenue, elle aussi, qu’à titre personnel dans la section « personnes qualifiées » mais l’interéssée est la première surprise : « Je ne suis ni démographe, ni médecin, ni avocate mais représentante d’une association »…
Pour l’anecdote, les deux associations « transformées » en personnalités qualifiées, ont été remplacées par la puissante Fédération nationale Familles de France et la confédération nationale des associations familiales catholiques. Faut-il rappeler que Familles de France refusent catégoriquement de reconnaître les parents gays et lesbiens ? La boucle est bouclée.
