« Catherine de Médicis, reine impitoyable, rêve pour son fils préféré, Henri III, d’une union avec Elisabeth Ière, reine d’Angleterre, la Reine Vierge, célibataire et âgée. Henri, bon fils obéissant, essayera mais en vain, préférant les jeux interdits des Amis de Monsieur.
Alexandre Dumas écrivait qu’il faisait à l’Histoire un enfant dans le dos. Michel Heim pourrait reprendre cette réflexion à son compte.
[Dans ce spectacle,] tout est réglé comme du papier à musique : le rythme, la précision et la folie sont les règles des Amis de Monsieur. La parodie légère, drôle et burlesque se mélange à un délire d’étudiants intelligents et sensibles qui savent chanter, danser et jouer la comédie. Rien n’est laissé au hasard, les décors, les costumes, le choix des musiques, l’écriture colorée et débordante d’imagination.
« La Nuit des Reines » est digne des Marx Brothers. »
Jean-Claude Brialy
in Littérature