Le Point, dans son édition de la semaine dernière, traçait le portrait d’un autocrate, caressant dans le sens du poil l’électorat Bobo et qui gère la Mairie de Paris d’une main de maître.
Cette semaine, c’est au tour du magazine L’Express, dont le principal actionnaire est via la Socpresse, éditrice du Figaro, le groupe Dassault, de s’en prendre au premier magistrat de la Capitale.
Pour L’Express, « Le maire de Paris, derrière un personnage public affable, cache un redoutable politique, exigeant, brutal parfois, et fort ambitieux (.) ». Au regard des articles préélectoraux qui dépeignaient un homme sans stature ni poids politique suffisant, nous sommes loin de l’image de looser d’avant les municipales qui avait conduit à la tentative de parachutage avortée de Jack Lang.
Gageons que la popularité du Maire de Paris n’est pas sans rapport avec ces articles ni les prochaines échéances électorales. Une chose semble toutefois acquise pour tous, c’ est la capacité de Bertrand Delanoë à s’imposer comme chef de l’exécutif parisien.