in

Projet de loi sur l’homophobie

Comme les promesses en la matière n’engagent que ceux à qui elles sont destinées, c’est avec la plus grande prudence qu’il faut retenir l’information délivrée par le porte parole du gouvernement, Jean-François Copé, qui a déclaré que le projet de loi sur la pénalisation des propos homophobes serait débattu « très rapidement dès la session d’automne » au Parlement.

A vrai dire, à force de voir les associations instrumentalisées et les 700 000 manifestants de la Marche des Fiertés non considérés, on attendait d’autres dates de débat : le 25 décembre, le 1er janvier, le 30 février.

Autre plaisanterie distillée par un porte parole du gouvernement qui ne manque pas d’humour : « Ce texte est considéré avec la plus grande attention et la plus grande importance par le gouvernement », les jours derniers nous avons tous constaté après un an de promesses non tenues la « grande attention » du gouvernement sur le sujet.

Trophée pour l’UMP, décidemment très bien renseignée pour un parti de gouvernement, qui par un communiqué en date du 24 juin dernier se félicitait « que le projet de loi pénalisant les propos homophobes et sexistes soit présenté avant la fin de la session parlementaire extraordinaire ».




Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coup de gueule d’un militant UMP

La démission de Romero regrettée par Gay Lib…