GayLib déclare dans un communiqué regretter « la démission de Jean-Luc Romero de ses fonctions de Secrétaire National de l’UMP chargé de la lutte contre le SIDA et les comportements à risque » . Toutefois, l’association réunissant des jeunes militants UMP gays « considère que l’UMP n’avait pas besoin de cela et regrette ce départ » et enfonce le clou en déclarant ne pas être « une bonne conscience » pour l’UMP (NDLR: Jean-Luc ROMERO s’est déclaré « fatigué d’être une espèce de bonne conscience pour notre Union »).
De plus, le cercle de réflexion Gay de la majorité parlementaire argue d’un « malentendu lié au calendrier parlementaire » , GayLib rappelle que, lors du petit déjeuner du 24 juin avec des associations homosexuelles, « le Premier ministre n’a pas indiqué que le projet de loi sur l’homophobie serait, avec certitude, inscrit à l’ordre du jour de cette session extraordinaire. Il avait informé les participants qu’il ferait son maximum mais que cela dépendrait des textes en instance. Or, compte tenu de la grande réforme de l’assurance maladie, et des très nombreux amendements d’obstruction déposés par les Partis Socialiste et Communiste, la session extraordinaire devrait être essentiellement consacrée à l’examen de ce texte de loi fondamental pour l’avenir de notre système de santé ».
Même s’il ne faut pas douter de la volonté d’une partie des sympathisants UMP et de Gay Lib, en particulier, à ce que les dossiers LGBT avancent au niveau du Gouvernement, le procès en mauvaise ouïe des associations LGBT que l’on tente de nous faire avaler ne passe pas.