Quatrième de couverture réalisée par Pierre G. Bréant :
» Pour Benoît, largué par son dernier amour et en rupture avec son milieu, La Tentation d’Ibiza est tout autant une dérobade que l’appel d’une terre » chaude » vouée au plaisir depuis l’Antiquité. L’Ibiza d’aujourd’hui n’est pas en reste puisqu’au milieu des effluves de menthe poivrée et d’acacia en fleur, se côtoient les VIP (Nina Hagen ou le roi d’Espagne qui, dans sa jeunesse, fréquentait Chez Lola) et les marginaux qui ont décidé de vivre à leur diapason jusqu’à l’épuisement des sens. Benoît, flanqué d’un cicérone accort, traverse, plus en voyeur qu’en » consommateur « , night-clubs et » afters » comme cet Angelo où, sur un escalier, des garçons pomponnés, bodybuildés s’offrent comme dans un comice agricole. Au Chrisco, hanté par les adeptes des nuits fauves, la formule de Xénophon est de rigueur : » (Ici) courent les bêtes sauvages… « , car dans ce monde percent en fait les valeurs de la Grande Homosexualité vécue par Platon ou le poète Pindare : bravoure dont s’honora La Légion de Thèbes, et fidélité ainsi que le démontra Montaigne pleurant La Boétie. Si Benoît vit trois idylles successives, cette Tentation, au-delà du roman sur la planète gay, est un guide jusqu’alors inédit d’un pays où se croisent, haut en couleur, Néfertitine l’exubérante, Cameron » effusion vivante des arômes du sud « , Gabriella personnage d’Almodovar, l’incontournable marquis de Meilleros, sous l’oeil impavide de saint Chiriac ! «
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