La Coordination InterPride France (CIF), qui fédère 16 associations organisatrices de marches homosexuelles en France signataires de sa charte éthique, appelle à manifester le samedi 2 octobre, à la 8e Marche ExisTrans, dès 14h de l’Opéra à République, à Paris.
La CIF soutient le mot d’ordre officiel : « Psychiatrisation des trans = transphobie »
La CIF soutient aussi les revendications suivantes :
– La dépsychiatrisation de la prise en charge des personnes trans.
– L’abolition des protocoles officiels normatifs, mais le maintien d’un accompagnement adapté pour celles et ceux qui le désirent.
– Le libre choix de son ou ses médecin(s).
– Le remboursement sécurité sociale dans l’union européenne.
– Le changement d’état civil et des papiers usuels pour celles et ceux qui le souhaitent, indépendamment de leur sexe biologique.
Ce soutien n’est pas seulement une marque de solidarité, mais veut affirmer que la cause des minorités d’orientation sexuelle et celle d’identité sexuelle et de genres, sont le même combat.
Pour la première fois en 2004, à Toulouse, le collectif organisateur de la Marches des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans a eu comme présidente une transsexuelle, Sélénia. Nous nous en félicitons ! Plus que jamais, les personnes transsexuelles et transgenres ont leur place dans les collectifs et les associations organisatrices de marches de visibilité LGBT.
C’est pourquoi nous ne pouvons accepter des progrès pour les uns, laissant de côté les autres. Si, à force de ténacité, la loi contre les propos discriminatoires homophobes voit enfin le jour, cette loi doit aussi concerner les personnes Transsexuel/le/s et Transgenres autant que les gays et les lesbiennes. Tout comme il ne peut y avoir d’échelle de valeur entre le racisme et l’homophobie, il ne peut y en avoir entre l’homophobie et la transphobie.
Alors, avec Toutes et Tous, nous disons : « Transphobie : Dans la Loi, pas dans l’oubli ! »