Alors qu’il est largement à l’origine de la crise qui a secouée l’Union Européenne la semaine dernière, l’Italie a renoncé avec l’accord du principal intéressé à présenter de nouveau Rocco Buttiglione à un poste de commissaire au sein du futur exécutif européen. Toutefois, un portefeuille ministériel national devrait lui être proposé, sans qu’il obtienne les relations européennes ou les affaires étrangères, ces postes étant difficilement proposables à ce proche du Vatican suite au tumulte provoqué par ses déclarations.
La crise semble en tout cas avoir été comprise par les opinions publiques nationales. Selon un sondage Ifop pour « Le Journal du Dimanche » 78% des Français estiment que les propos sexistes et homophobes de Buttiglione étaient incompatibles avec le poste de commissaire européen à la Justice auquel il était destiné.