Silvio Berlusconi a une nouvelle fois dérapé. En marge du Conseil européen qui se déroule à Bruxelles, l’omni présent Président du Conseil italien et propriétaire de la majorité des médias télévisuels italiens a commenté sa mise en examen pour corruption d’actes judiciaires prononcée à Milan en ces termes parlant des Gays et des communistes : «En Italie, si l’on veut être sanctifié, il faut devenir l’un ou l’autre. ».
Au-delà de l’aspect irréel que constitue le commentaire d’une décision de justice de son pays par un chef de l’éxécutif, les propos de Silvio Berlusconi rappellent ceux tenus par son ministre des Affaires européennes, Rocco Buttiglione, qui avait été désigné par l’Italie pour être commissaire européen mais qui, sous la pression des associations LGBT et partis de gauche, avait été écarté suite à des propos homophobes.
D’importantes élections régionales en Italie doivent se dérouler au mois de Mai. L’enjeu est crucial pour Berlusconi en prise avec un gouvernement de coalition instable et une opinion publique de plus en plus critique.