Reims à l’heure internationale contre l’homophobie

Alors que la Journée Mondiale contre l’homophobie se profile, l’association rémoise Homozygote organise un débat international le 2 avril 2005 à partir de 15h à l’auditorium de la Médiathèque Reims Cathédrale, afin de permettre une vision plus large des moyens mis en place dans le monde pour lutter contre l’homophobie.

Dans un communiqué, Homozygote rappelle le report depuis 2003 de l’examen par la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies, actuellement en session à Genève, du projet de résolution présentée par le Brésil (interdisant toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.

Dans ce contexte, alors que notre pays a fini par adopter une législation pénale réprimant les propos homophobes et que le Traité sur la constitution européenne qui mentionne à bien des égards la lutte contre l’homophobie et les discriminations homohobes sera soumis bientôt à referendum, Homozygote souhaiote « faire un point plus clair sur l’avancée des mentalités dans le monde et en particulier en Israël grâce à la présence d’un représentant de l’association YGI (Youth Gay Israël) qui viendra nous montrer en quoi ce pays a déjà dépassé la France en matière de liberté et acceptation des communautés LGBT et de permettre aux différentes associations/activistes présents de pouvoir s’inspirer des actions menées à l’étranger afin d’essayer de les mettre en place dans leur propre pays pour faire avancer leurs droits et reculer l’homophobie. »

Seront également présent afin de pouvoir étendre le débat sur le reste du monde le représentant français d’une coalition de jeunes LGBT composée de 28 pays ainsi qu’une étudiante Russe et un Bosniaque, les travaux émanant de ce débat feront l’objet d’une présentation à la prochaine conférence d’IGLYO (International Gay and Lesbian Youth Organisation) traitant de l’isolement et de l’exclusion des LGBT dans le milieu scolaire qui se déroulera à Strasbourg du 3 au 10 avril 2005 et où Homozygote, Moules Frites et YGI seront présents « afin de discuter de la mise en place d’une solidarité et de projets internationaux pour réduire l’homophobie et favoriser l’intégration des LGBT dans le monde étudiant. ».