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Sida : <I>« une opportunité historique exceptionnelle de dépeuplement raisonné »</I> pour Houellebecq

L’ouvrage n’est pas encore dans les rayons des bonnes et moins bonnes librairies qu’il fait déjà couler beaucoup d’encre. Les uns louent les talents de l’écrivain comme Philippe Sollers qui estime dans la derninère édition du Journal du Dimanche qu’il est « inévitable » que le Goncourt soit décerné au nouveau livre de Houellebecq qui sortira le 31 août.

Tiré à 200000 exemplaires, il sortira simultanément dans plusieurs pays et met en scène un personnage contemporain, Daniel, et ses clones, des « néo-humains » qui souffrent d’avoir renoncé à leur part d’humanité. La secte des « Elohimites » est dépeinte dans le roman, mouvement ressemblant aux Raéliens. Michel Houellebecq est avancé par certains comme un proche de Claude Vorillon, alias « rael », gourou de la secte qui prétendait avoir pratiquée un clonage humain.

Le livre était déjà tombé par pur hasard (rires) dans les mains du directeur du cahier littéraire du Figaro qui n’a pour sa part pas eu le même plaisir parlant « d’une lecture décevante ».

Habitué à faire les gros titres des articles littéraires, Michel Houellebecq devrait savourer une nouvelle fois la polémique qu’il a lancé les journaux retenant les « bons passages » du livre ou ceux du moins les plus polémistes. Sur le sida, Michel Houellebecq qualifie la pandémie d’« opportunité historique exceptionnelle de dépeuplement raisonné s’était offerte au début du 21ème siècle (…) à la fois en Europe – par le biais de la dénatalité – et en Afrique par celui des épidémies et du sida ». Observateur des questions de santé publique, l’auteur poursuit sur la canicule, « seul un pays authentiquement moderne était capable de traiter les vieillards comme de purs déchets ».

A l’aise avec tous les sujets, Houellebecq renchérit sur « le seul contenu résiduel de la gauche en ces années, c’était l’antiracisme ou plus exactement le racisme antiblancs » alors qu’en 2001, avec « Plateforme », l’écrivain avait vu ses chances de Goncourt s’envoler avec ses virulents propos contre l’islam.

Des personnalités sont également présentes dans le roman notamment Karl Lagerfeld, « parfait dans le rôle d’un Teuton des origines », le philosophe Michel Onfray, « indigent graphomane » ou Marc-Olivier Fogiel, « cette petite merde ».

« La possibilité d’une île » sort le 31 août.

EN SAVOIR PLUS

Le site Officiel de Michel Houellebecq : www.houellebecq.info




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