in

Actions prévention en Afrique contestées

Stephen Lewis, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le VIH et le sida en Afrique conteste la doctrine prônée par les Etats-Unis concernant leur aide à la lutte contre le Sida en Afrique.

En effet, l’administration Bush privilégie en politique interne comme dans sa politique d’aide au développement les campagnes présentant l’abstinence comme mode de protection privilégiée contre le VIH.
Le responsable onusien vient de déclarer que cette politique entrave la lutte contre la pandémie. Le même reproche pourrait par ailleurs être fait à l’Eglise catholique qui, très présente sur le continent, tient le même discours officiellement et souvent au grand désespoir des religieux locaux qui voient les ravages du Sida sur le continent africain.

Pour Stephen Lewis, l’idéologie chrétienne fondamentaliste qui régit le programme américain contre le Sida, appelé PEPFAR (President’s Emergency Plan For HIV/Aids Relief), est à l’origine des pénuries de préservatifs en Ouganda : « Il est évident dans mon esprit que la crise du préservatif en Ouganda est causée et aggravée par le PEPFAR et par les politiques extrémistes que l’administration américaine met en oeuvre en prônant l’abstinence ». Lewis va plus loin en parlant d’« insistance obsessionnelle de Washington sur l’abstinence »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Brèves du 29/08/2005

L’adultère homosexuel, cause de divorce au Canada