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Une rue pour se souvenir et faire réagir

Cette action est destinée à alerter sur « la recrudescence des agressions physiques envers les gays et réaffirmer l’urgence d’une vraie politique de prévention » a déclaré SOS Homophobie dans un communiqué.

Il y a déjà trois ans quasiment jour pour jour, François Chenu périssait noyé dans le plan d’eau du parc Léo Lagrange de Reims, où trois skinheads l’avaient jeté, après l’avoir roué de coups.

Les trois skinheads ont été depuis condamnés à des peines allant de 15 à 20 ans de prison.

SOS Homophobie déplore que «ce drame et son verdict exemplaire n’aient malheureusement rien changé à la situation des homosexuels en France »

L’association constate en outre que « les agressions homophobes restent encore trop nombreuses et souvent impunies. Pendant l’été 2005, nous avons encore recueilli un nombre croissant de témoignages sur notre ligne d’écoute concernant des cas de violences physiques graves, en particulier sur des lieux de drague»
L’association termine son communiqué avec la demande d’une augmentation des actions contre l’homophobie, notamment dans les collèges et les lycées.




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