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Les trithérapies impuissantes face aux dégâts du VIH sur le cerveau

Grâce aux IRM (Images à Résonance Magnétique nucléaire), une équipe de chercheurs de l’Université de Californie, a pu mesurer avec précision les effets du VIH sur le cerveau.

L’épaisseur de la matière grise a ainsi été quantifiée, en divers points du cortex, chez 26 personnes atteintes du Sida dont la moitié sous traitement, et comparée à celle de 14 sujets séronégatifs.

Des différences flagrantes entre le profil encéphalique des patients contaminés et celui des autres, ont donné lieu à deux conclusions surprenantes :

Tout d’abord le VIH entraîne une perte moyenne de 15 % des tissus du cerveau, dans des zones qui régissent le mouvement et la coordination. Il s’avère que cette perte est directement liée à la perte des cellules T rencontrée lors d’un cas d’immuno-déficience.
Une carence qui entraîne des troubles plus ou moins importants suivant la gravité du cas.
En effet, le VIH focalise son attaque sur les zones régulatrices des fonctions motrices (mouvement et coordination) ainsi que la zone du cortex qui gère le langage.
Les symptômes vont des troubles de la marche, de l’organisation et du vocabulaire à la perte de l’équilibre. Dans les cas les plus critiques le VIH entraîne des pertes de mémoire et des états de démence comparables à ceux rencontrés dans le cas d’Alzheimer.

Ensuite, l’étude a mis en évidence le fait que les sujets contaminés sous traitement et les sujets contaminés sans traitement présentaient exactement le même profil encéphalique.

Ce qui veut dire que les trithérapies n’ont hélas aucune action contre les dégâts que le VIH inflige au cerveau, qui offre du même coup un terrain favorable au développement du virus .





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