En France la question du dépistage reste encore problématique.
Dans un communiqué Act-Up alerte sur le fait que trop nombreux encore sont ceux qui découvrent leur séropositivité, au moment où les maladies opportunistes surviennent, ou à un stade avancé de la maladie.
Elle ajoute qu’ « une personne prise en charge tardivement a un risque 16 fois plus élevé de décéder dans les 6 mois qui suivent le diagnostic de l’infection ».
Le problème touche aussi avec acharnement les excluEs de l’assurance maladie et les précaires.
Cette réunion publique d’informations tentera donc de mieux identifier les personnes concernées par ce problème et de déterminer les causes de cette prise en charge tardive.
Elle répondra aussi aux questions qui se posent sur traitements et suivi médical préconisés, ainsi que sur la prise en charge sociale adaptée aux malades précaires et notamment étrangèrEs .
Un débat auquel sont conviés Emilie Lanoy (FHDH), Sophie Matheron (Hôpital Bichat-Claude Bernard), Rachida Rodrigo (Act Up-Paris), Didier maille (COMEDE) et Emmanuel Ricard (Médecin de santé publique)
Rendez-vous donc demain au Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix paris 4ème (M° Châtelet, les Halles ou Rambuteau). L’entrée est libre!
EN SAVOIR PLUS
Le site d’ Act-Up Paris