France – Les chiffres de Pink TV remis en cause : Selon le Canard enchaîné dans son édition du jour, la chaîne hétérofriendly n’aurait pas le nombre d’abonnés annoncé et serait dans une situation financière délicate. Le Canard avance que Robert Louis-Dreyfus, patron d’Adidas et actionnaire de l’OM, aurait été approché pour devenir nouvel actionnaire mais aurait décliné l’offre. Il «a jeté un coup d’oeil sur le dossier de la chaîne » selon l’hebdomadaire « Et là, à l’en croire, PinkTV a en réalité moins de 15.000 vrais abonnés et ses comptes sont calamiteux! Du coup, Louis-Dreyfus est parti en courant. Il fait moins de manières lorsqu’il s’agit de l’OM.». Le Directeur de la communication de Pink Tv a réagi à l’article du Canard enchaîné, cette rumeur de difficultés persistant depuis plusieurs mois et ayant déjà fait l’objet de démentis. Interrogés par nos confrères de Têtu, Pierre Garnier ne cache pas son agacement : «Nous démentons le chiffre de 15.000 abonnés, qui en fait correspond à l’un des chiffres d’abonnés chez l’un des opérateurs du câble. Le nombre d’abonnés de PinkTV se situe actuellement autour de 65.000.». Le même répète que la chaîne est «exactement dans ses prévisions, qu’il s’agisse des dépenses, des recettes publicitaires et du nombre d’abonnés. Et nous sommes extrêmement fidèles à notre business plan.». Le directeur marketing de PinkTV estime que les propos rapportés de Robert Louis-Dreyfus sont faux : « je suis certain qu’il n’a jamais dit ce que rapporte Le Canard. La seule réalité, c’est qu’avec notre nouvelle grille de rentrée, nous avons plus d’émissions, plus de séries et pleins de nouveaux projets. C’est bien pour cela que je suis extrêmement agacé de toujours devoir justifier du nombre d’abonnés de la chaîne.».
Pologne – La Cour européenne des droits de l’Homme saisie par des militants LGBT : Alors que nous annoncions hier que la justice polonaise a donné raison aux organisateurs de la marche de Poznan, interdite par la municipalité, les organisateurs de la marche de Varsovie qui avait également été interdite par l’ancien Maire et actuel Président polonais, Lech Kaczynski, ont décidé de saisir la cour européenne des droits de l’Homme. Les plaignants estiment que la Pologne ne garantit ni leur droits civiques ni les libertés publiques. En l’espèce, ils condamnent l’efficacité des voix de recours contre les décisions administratives et la position d’une administration polonaise qui serait à l’origine même des discriminations homophobes. Dans le cas de la marche de Poznan, les juges polonais ont estimé que la crainte de possibles émeutes n’était pas une raison suffisante pour interdire une manifestation qui se voulait pacifique. Les autorités locales n’en démordent pas pour autant et les manifestants arrêtés devraient être poursuivis pour avoir participé à une manifestation « illégale ».
Russie – Manifestation LGBT pour dénoncer la hausse du fascisme dans le pays : A l’appel de l’activiste gay Nikolai Alekseev, un groupe de militants LGBT russes a participé dimanche à une manifestation anti-fasciste. Diverses organisations se sont réunies dans le parc Lubjanka à Moscou, face à l’ancien bâtiment du KGB dimanche dernier contre la hausse des agressions et violences revendiquées ouvertement par les organisations d’extrême droite russes. La montée du fascisme en Russie est inquiétante, des violences et même des meurtres d’étrangers ou ressortissants tchétchènes s’étant multipliés ces derniers mois. Le discours néo-nationaliste de Vladimir Poutine n’est pas étranger à cette hausse des actes xénophobes et homophobes, les autorités russes étant accusées même de complaisance à l’égard des groupuscules et milices d’extrême droite qui fleurissent en Russie. «Je tiens à remercier la vingtaine de gays et de lesbiennes qui n’ont pas eu peur de descendre dans la rue pour exprimer leur refus de la propagation du nationalisme, de la xénophobie, du fascisme et de l’homophobie» a déclaré Nikolai Alekseev à l’issue de la manifestation alors qu’un bras de fer oppose les militants LGBT avec les autorités russes et moscovites, ces dernières interdisant pour l’heure la tenue d’une Gay Pride à Moscou en mai 2006.
