Mardi 7 février, un tribunal de Londres a condamné l’imam Abu hamza à 7 ans de prison, retenant 11 des 15 chefs d’inculpations qui pesaient sur lui, y compris « l’utilisation de paroles menaçantes dans l’intention de susciter la haine raciale » et « le recrutement de volontaires pour commettre des actes terroristes et des meurtres« .
En 2004, l’ecclésiastique avait été interdit d’accès à sa mosquée du parc de Finsbury à Londres, dans laquelle il avait l’habitude de prononcer des sermons visant particulièrement la famille royale, l’industrie du tourisme, les femmes émancipées, et les curés homosexuels.
La police métropolitaine soupçonnait par ailleurs que cette mosquée faisait partie d’un réseau de terrorisme lié aux événements du 11 Septembre.
L’Imam a pourtant continué à prêcher dans la rue, continuant notamment de clamer que le SIDA était une malédiction envoyée sur les homosexuels et que les transexuelLEs étaient également maudits, car un homme doit se garder d’imiter une femme et vice-versa. « Si une femme commence à se couper les cheveux, à porter des pantalons, et se muscler, elle risque d’être draguée par une autre femme », avait-il déclaré.
L’ecclésiastique répétait à qui voulait bien l’entendre que si l’état n’arrêtait pas l’homosexualité «