USA – Un sergent traducteur renvoyé de l’armée pour cause d’homosexualité :
Le valeureux sergent Bleu Copas, décoré et spécialisé en langues arabes, aura été, après quatre ans de bons et loyaux services au sein de la 82 ème division aéroportée de Fort Bragg (Caroline du Nord),une nouvelle victime de la fameuse politique du « Don’t ask, don’t tell », qui interdit aux Forces Armées de poser des questions sur l’orientation sexuelle des militaires, mais qui lui permet néanmoins de les congédier lorsqu’ils admettent ouvertement d’être gay ou le montre en public.
L’homme de 30 ans, s’était engagé dans l’armée des USA par condition patriotique, après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 et avait toujours su rester discret quant à ses préférences, vis-à-vis de ses supérieurs. Mais il semblerait qu’il se soit confié à un compagnon d’armes, présumé à l’origine d’une série de mails de dénonciation anonyme, envoyée en Août 2005. Contre toute attente et malgré le fait que l’enquête n’ait toujours rien démontré, le sergent a été démis de ses fonctions en Janvier dernier. La directrice pour la loi et la politique Sharra Greer, a tenu à dénoncer les lacunes du système, qui permettent ainsi de saborder une carrière prometteuse, sur la seule base de rumeurs. « La seule manière de protéger nos hommes et femmes en uniforme est d’abroger la politique du « Don’t ask, don’t tell », une fois pour toutes », a-t-elle déclaré. A l’heure actuelle cette mesure reste encore à l’étude, et compte 119 partisans à la Chambre des représentants . Par ailleurs, selon le Centre d’ étude sur les minorités sexuelles dans les Forces Armées, le renvoi de soldats homosexuels a coûté jusqu’à présent au Pentagone environ 369 millions de dollars.
Montréal – Appel à la reconnaissance d’un droit d’asile pour les homosexuels : La conférence internationale sur les droits des homosexuels et des transsexuels s’est terminée samedi dernier dans la cité québécoise. Les délégués ont à cet occasion lancé un appel pour la reconnaissance d’un droit d’asile des LGBT opprimés et pour la reconnaissance au niveau mondial par chaque pays et par les instances onusiennes de la Journée Mondiale de lutte contre l’Homophobie qui a lieu le 17 mai. «Nous exigeons que les gouvernements reconnaissent explicitement dans leurs lois et pratiques le « droit d’asile » lorsqu’une raison valable fait craindre la persécution en raison de l’orientation sexuelle» estiment les militantEs qui exhortent «la communauté internationale à faire pression sur les gouvernements des pays qui continuent de violer les droits essentiels» des homosexuelLEs et transsexuels. 85 pays de part le monde pénalisent encore les relations homosexulles. Les tentatives de résolution et de condamnation par la commission des droits de l’Homme de l’ONU des répressions étatiques homophobes ont jusqu’à ce jour été vouées à l’échec.
G-B – Mandat d’arrêt contre un séropositif qui a sciemment infecté son compagnon :
Mark James, 47 ans, est le premier gay condamné au Royaume-Uni pour avoir transmis le virus du sida en connaissance de cause, lors de rapports sexuels non protégés. L’individu avait déclaré ne pas avoir été conscient d’enfreindre la loi, lorsqu’à la suite de l’annonce de sa séropositivité en 2004, il avait choisit de ne rien dire à son compagnon, jusqu’à le contaminer. Probablement impressionné par la lourde peine qu’il risque, il ne s’est pas présenté Mercredi 26 Juillet, au Tribunal d’ Isleworth, pour entendre la prononciation de sa peine, qui ne nécessite par ailleurs pas forcément sa présence. Dès le lendemain, le juge, qui l’avait auparavant reconnu coupable de « coups et blessures volontaires », a lancé un mandat d’arrêt contre lui. Des hétérosexuels ont déjà été condamnés pour le même crime, à des peines allant jusqu’à quatre ans et demi de prison.