Le Sénat d’Uruguay vient de voter une loi en faveur des Unions Civiles. Celle-ci est encore soumise à l’appréciation de l’autre branche du parlement mais elle devrait en principe, passer sans problèmes majeurs, vu qu’une forte coalition progressiste est fortement majoritaire au gouvernement. Interrogée à cette occasion, la sénatrice Margarita Percovitch a déclaré que l’initiative permettrait la reconnaissance de droits, qui jusqu’ici n’étaient pas clairement définis, et qui posaient problème aux juges, ajoutant que reconnaître une union civile, revenait à reconnaître un mariage. Celui-ci demeurera bien l’apanage des couples hétérosexuels, mais avec cette nouvelle loi, les couples de plus de cinq ans, désireux d’officialiser une union civile, pourront bénéficier des mêmes droits, y compris en matière d’adoption, de retraites ou de succession. Si la reconnaissance des couples homosexuels est déjà étable en Amérique du Sud, L’Uruguay, pays de tradition catholique qui compte plus de 3, 6 millions d’habitants, sera le premier état à bénéficier d’une législation de ce type. Le Chili est par aillzeurs en cours d’examen d’une loi similaire, qui devrait être approuvée dans les prochains mois.
Ecosse – Vote quasi-unanime d’une loi sur l’adoption par les gays :
Les membres du parlement écossais viennent de voter de manière quasi-unanime (103 voix pour, et seulement 8 contre), une loi concernant l’adoption par les homosexuels. Celle-ci, calquée sur un projet similaire, déjà voté l’an dernier en Angleterre, prévoit notamment des améliorations majeures au bénéfice de l’enfant, qui pouvaient par exemple se retrouver au centre de situation affectives déchirantes, s’il arrivait quelque chose à son parent adoptif, puisque l’autre parent n’était pas légalement reconnu. En effet, bien qu’un célibataire, gay ou hétéro, pouvait déjà jusqu’à présent adopter, cela n’entraînait aucune reconnaissance du partenaire, qui n’avait donc pas son mot à dire, par exemple dans le cadre de l’éducation et du suivi scolaire de l’enfant. Les nouvelles dispositions arrivent donc à point nommé, et vont permettre aux deux partenaires d’être reconnus de manière égale. Une première révision en 30 ans, de la loi sur l’adoption en Ecosse, qui provoque l’ire de l’église catholique, mais celle-ci devra probablement faire profil bas, vu le résultat des récents votes, qui montrent une majorité écrasante en faveur de l’initiative.
Paris – Bientôt la 10 ème marche Existrans : A l’approche de l’échéance présidentielle, les organisations vous donnent rendez-vous le 7 Octobre prochain à 14h place Saint Gervais, pour une après-midi de manifestation contre les discriminations à l’encontre de la population trans, que les pouvoirs publics semblent ignorer . En effet malgré dix ans de lutte, la situation des Trans’ n’a toujours pas évolué et les problèmes des personnes concernées par les questions liées à l’identité de genre ne sont toujours pas pris en compte en France. Voilà pourquoi la Coordination ExisTrans’ (ASB, Act Up, Sans Contrefaçon, Mutatis Mutandis, le GAT, Trans Act, C’est pas Mon Genre et l’OII Europe) exige encore et toujours que le transsexualisme ne soit plus considéré comme une maladie mentale, que les personnes qui entreprennent un changement de genre puissent choisir leur médecin dans le cadre d’un protocole de soins respectueux de son identité et de son libre arbitre, que la Sécurité Sociale prenne totalement en charge les hormonothérapies, les opérations et les soins divers en et hors C.E.E., que les dispositifs juridiques et administratifs s’adaptent durant la période transitoire, entraînant le changement immédiat d’état civil avec ou sans réassignation génitale et ceci sans expertise, et enfin que la situation des personnes trans’ étrangèrEs menacéEs dans leur pays, soit régularisée.