presse
Philippe Douste-Blazy la prsidence d’UNITAID et de Ban Ki-moon
en qualit de
secrtaire gnral de l’ONU
Jean-Luc Romero,
prsident d’ELCS, les app
les restrictions
discriminatoires la libert de circulation des personnes
sropositives
Jean-Luc Romero, prsident d’Elus
Locaux Contre le Sida, se rjouit de l’lection de Philippe Douste-Blazy,
ministre des affaires trangres, en tant que prsident d’UNITAID. Cette
lection vient consacrer le rle moteur tenu par
contribution internationale de solidarit sur les billets d’avion et la cration
d’UNITAID. Elle est galement une reconnaissance de l’engagement global de
la lutte contre le sida. Paralllement, Ban Ki-moon, actuel ministre des
affaires trangres de Core du Sud a t lu, par le Conseil de scurit,
secrtaire gnral de l’ONU.
Alors que leurs
mandats respectifs commencent ou dbutent dans les prochaines semaines, Jean-Luc
Romero, prsident d’ELCS, les app
faire de la libre circulation des personnes sropositives une
priorit.
En effet, dans plus de la moiti des
tats membres de l’ONU, des mesures discriminatoires l’encontre de la libert
de circulation des personnes sropositives sont appliques.
Plus
surprenant, en Core du Sud, pays dont Ban Ki-moon est
actu
trangres, les artistes trangers professionnels (danseurs clibataires,
chanteurs clibataires, musiciens clibataires !!!) qui sjournent en Core pour
plus de 3 mois sont obligs prsenter un certificat de test ngatif sous peine
d’expulsion du pays.
Jean-Luc Romero estime que
l’existence de barrires lies au statut srologique VIH des voyageurs est
injustifie et intolrable : en effet, comment accepter que plus de 40
millions de personnes soient prives de leur droit lmentaire de libre
circulation du seul fait de leur tat de sant? Comment accepter que les
sropositifs ne puissent lgalement travailler au sige des Nations Unies alors
que l’ONU a pour mission de promouvoir le respect des droits de l’homme au
niveau mondial et que son action se fonde sur le principe de
non-discrimination ? Le fait d’tre sropositif ne peut tre considr en
soi comme une menace. A partir du moment o la lutte contre le sida est
correctement prise en charge par le gouvernement national, aucune raison ne
justifie d’opposer ce type de restriction une personne sropositive.
Jean-Luc Romero,
prsident d’Elus Locaux Contre le Sida, app
les mesures discriminatoires et injustifies attentatoires la libert de
circulation des personnes touches par le VIH/Sida et rappeler avec force que
les sropositifs ne sont ni des criminels ni des menaces l’ordre
public !