Il n’était pas facile de donner une suite au très remarqué premier album de monsieur Cameron Diaz à la ville, et on s’imagine facilement que la pression a dû être rude, surtout suite au scandale du « sein démasqué » de Janet Jackson, auquel mine de rien il avait bel et bien participé.
Toujours est-il qu’on ne sait par quel mystère, elle, rame toujours pour retrouver les faveurs du public (tout simplement peut-être par ce que son album n’est pas à la hauteur), tandis, que lui, non content d’avoir déjà prouvé qu’il y avait une vie après les boys band, à l’instar de Robbie Williams, réussit la prouesse de signer un deuxième album emprunt d’une qualité presque plus remarquable que le premier.
Vendu à près d’un million d’exemplaire dans le monde dès sa première semaine de sortie et classé à la 10ème position du Top Albums français, FutureSex/LoveSounds confirme le talent d’une des plus grosses stars actuelles, qui travaille pour l’occasion avec les Three 6 Mafia, T.I. et will.i.am des Black Eyed Peas (qu’il connaissait depuis sa collaboration avec les BEP sur le gros carton Where is The Love ? et bien sûr son comparse Timbaland, qui a réalise l’album.
Plus la peine de parler du classique que représente SexyBack, résolument entêtant. L’album dans sa globalité sonne comme un mélange de sonorité hip-hop, avec juste ce qu’il faut de jams, c’est-à-dire sans l’agressivité qu’on pourrait reprocher à certaines pièces rap. Bien au contraire, il instaure une atmosphère planante à laquelle il est possible de ne pas adhérer immédiatement, mais qui deviennent finalement une drogue dont on peut difficilement se passer.
Je sais de quoi je parle car après une période réfractaire, je n’écoute actuellement que ça en boucle. Justin semble aussi curieux de nouvelles sonorités rock et eighties. Il a d’ailleurs sollicité Chris Martin de Coldplay pour une collaboration qui n’a pas pu se faire, pour finalement réaliser trois titres du prochain album de Duran Duran
