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Italie (La dernière campagne publicitaire de Toscani menacée de censure) …

Le photographe Oliviero Toscani, célèbre pour ses pubs controversées pour la marque Benetton, vient de signer le troisième et dernier épisode de sa campagne publicitaire pour la marque italienne Ra-Re. Les premiers volets avaient déjà fait pas mal de bruit au début de l’année, alors que les photos choisies mettaient en scène un couple gay, allongé sur un canapé et aux gestes provocateurs. Cette fois les deux amoureux désormais unis, deviennent parents, et sont représentés avec un enfant nu. L’image est forte mais pas du goût de l’Institut d’Auto-discipline Publicitaire (l’équivalent de notre CSA), qui tente d’en faire interdire la diffusion. Elle y voit, en dehors de tout hypothétique contenu idéologique, une représentation iconographique de la pédophilie, marquée par le contraste dérangeant entre la nudité de l’enfant, sans motif apparent, et le fait que les adultes soient habillés. Pour elle cette dérive est une offense à la dignité de l’enfant, utilisé comme un objet ou en tout cas un être dépourvu de volonté. L’agence Flash and Partners, à l’origine de la campagne s’est dite complètement étrangère à la description que l’IAP en a faite, et ne pas comprendre l’accusation. L’Institut décidera pourtant le 28 Novembre prochain, de la suite à donner à cette affaire. Pour plus d’infos, visitez le site de Ra-Re

Israël – Les mariages gay contractés à l’étranger reconnus : C’est à la quasi unanimité que les juges de la Cour suprême israélienne ont ordonné aux autorités de porter à l’état civil de 5 couples homosexuels qui ont convolé au Canada le terme «marié». Alors que les juges estiment qu’il revient aux autorités d’enregistrer les mariages gays contractés à l’étranger au même titre que les mariages hétérosexuels conclus en dehors du pays ils ont pris soin de préciser qu’il ne s’agissait pas en soi d’«une reconnaissance par l’Etat du mariage homosexuel». Les groupes religieux conservateurs, ceux-là même qui s’opposaient à la tenue de la Pride de Jérusalem, ont aussitôt dénoncé cette décision de la plus haute juridiction de l’Etat hébreux.

Lettonie – Le conseil de l’Europe critique la nomination d’un militant homophobe : Mardi 21 Novembre, le conseil de l’Europe a sévèrement critiqué la nomination de Janis Smits à la présidence de la commission des droits de l’homme et du Comité des affaires sociales, au parlement de la Lettonie. L’homme a en effet un fort passé de militant anti-gay, durant lequel il ne s’est pas privé de proférer des déclarations homophobes et de lancer des appels à la violence. Au cours des discussions parlementaires, l’individu aurait par exemple l’habitude de citer le vieux testament pour défendre des valeurs démodées, qui prônent purement et simplement la mise à mort des minorités sexuelles. « M. Janis Smits est un féroce adversaire des droits de l’homme universels. Il préconise un monde dans lequel les homosexuels, les lesbiennes, les bisexuels, et la population transgenre n’ont aucun droit à la protection, ni à exister » a déclaré Michael Cashman, président de l’Intergroupe concernant les droits des gays et lesbiennes. « Il est de notre devoir commun, comme politiciens, de nous assurer que nous ne faisons pas d’erreurs de jugement graves en choisissant des individus inadaptés, en charge de dossiers cruciaux ». En fait, les militants gay de l’union européenne demande au parlement letton de suivre les actes courageux de ses confrères européens, lorsqu’ils avaient refusé la nomination du très conservateur Rocco Buttiglione, en tant que commissaire pour la justice, la liberté, et la sécurité. Le secrétaire général du Conseil de l’Europe Terry Davis, s’est également exprimé quant à cette malheureuse élection : « Les parlementaires qui ont pris cette décision doivent comprendre que c’est la réputation internationale de la Lettonie qui est en jeu », ajoutant que « la meilleure façon de calmer l’atmosphère serait que le parlement letton ratifie le protocole n° 12 de la Convention européenne des droits de l’Homme, qui garantit que rien, de la part d’une autorité publique, ne peut devenir motif à discrimination. Cela vaut aussi bien pour les gays et les lesbiennes, au même titre que pour les minorités religieuses ou ethniques et pour toutes les autres minorités ».





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Homophobie en milieu scolaire