Paris, le 25 novembre
2006
COMMUNIQUE DE
PRESSE
Etats
Jacques
A Jean-luc
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Les
11me Etats Gnraux d’Elus Locaux Contre le Sida se sont drouls ce
matin au Snat devant plus de 250 personnes.
Jacques Chirac
a, dans un message, jug
inacceptable les restrictions la libert de circulation ; en
effet, l’galit des droits des personnes malades est une question de dignit
humaine . Il a rappel la dtermination de la France agir dans
tous les domaines pour apporter sa solidarit ceux qui sont touchs par le
virus .
Jean-Louis
Debr,
prsident de l’Assemble nationale, a, quant lui, appel ne jamais
renoncer, jamais considrer qu’on a perdu la bataille et a affirm que
les discriminations n’taient pas acceptables dans la libert d’aller et
venir . Concernant les chances de 2007, Jean-Louis Debr a indiqu qu’il
fallait interpeller fermement les lus .
Xavier
Bertrand, ministre de la sant
et des solidarits, a galement pris position sur ce problme et annonc des
mesures concrtes.
Le 30 novembre prochain, lors du conseil europen des ministres de la sant, il
compte demander une prise de position commune sur la question des restrictions
la libert de circulation des sropositifs. Rappelons que certains pays en
Europe, notamment la Belgique, ont mis en place de telles mesures
discriminatoires l’encontre des ressortissants hors Union europenne.
En
outre, avec le Premier ministre, le ministre des affaires trangres, il va
saisir les responsables de l’ONU et l’ONUSIDA afin que les runions sur la
thmatique de la lutte contre le sida aient lieu au sige de l’ONUSIDA Genve
et non plus New-York – les Etats-Unis font partie des 11 pays dans le monde
qui refusent l’entre
aux personnes sropositives.
Jean-Paul
Huchon a
jug l’existence de ces barrires inadmissible et contraire
au droit . Il a indiqu son intention de personnellement relayer ce
juste combat au sein du PS et saisir (.) les institutions
internationales.
A
l’origine de la saisine des autorits nationales te internationales, Jean-Luc
Romero, prsident d’Elus Locaux Contre le Sida, a jug intolrable l’existence
de ces mesures. Selon lui, ces restrictions
discriminatoires la libert de circulation sont le symbole mme de la
srophobie : elles dmontrent bien que ces pays ont peur du malade alors
que c’est exclusivement contre la maladie qu’ils devraient agir.
Le
sropositif n’est ni un criminel ni une menace l’ordre
public !
Par ailleurs par
rapport aux chances lectorales de 2007, Jean-Luc Romero a fait part de sa
inquitude quant la place de la lute contre le sida dans la campagne: le mot
sida ne revient que deux fois dans le programme du PS et une fois dans celui de
l’UMP. Afin que le sida trouve toute place dans la campagne lectorale, Elus
Locaux Contre le Sida va interpeller l’ensemble des candidats la
prsidentielle via un questionnaire de 12
questions.