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Le lard bleu

Nous sommes en 2028 au fin fond de la Sibérie, dans un centre de recherche où l’on fabrique des clones. Le but des recherches menées dans cet endroit curieux est la fabrication de « lard bleu », matière que produisent des clones à l’intérieur de leur corps, mais uniquement des clones d’écrivains morts. Ceux de Dostoïevski, Nabokov, Tchekhov, Akhmatova et Pasternak sont donc sommés d’écrire (ce qui donne lieu dans le roman à un certain nombre de parodies extrêmement réussies). Mais personne ne sait à quoi sert cette matière d’où émane une lueur bleue surnaturelle…

Au cours d’un cocktail, le centre est attaqué et le lard bleu est volé pour être emporté dans un repaire. Dès lors, cet « objet » va être transmis de main en main, de lieu en lieu, suivant un itinéraire fort mystérieux. D’abord, ce sont des Russes, puis un personnage de jeune garçon pourvu d’un sexe énorme va faire un voyage dans le temps et emporter ce fameux lard bleu à Moscou, en 1954.

Staline, Khrouchtchev, Hitler deviennent alors les personnages principaux de cette extravagante intrigue et toute l’Histoire se réécrit dans un joyeux délire. Sorokine renoue avec la vision « carnavalesque » de l’Histoire, fidèle en cela aux formalistes russes des années 1920.

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