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Volta, Björk

La belle venue du froid est de retour après déjà 6 ans d’attente, avec une digne suite au magnifique album Vespertine qu’elle avait alors délivré.

Les fans pouvaient légitimement s’inquiéter de la collaboration annoncée avec Timbaland, mais il s’avère que celle-ci est un grand bonheur, comme si actuellement celui-ci était décidément le plus à même de transcender le son d’un artiste sans le dénaturer.

Ne pense même pas faire jouer Volta en fond musical à ton bureau, ses sons particuliers et la ferveur de Björk risquent de t’agacer plus qu’autre chose.

Il faut prendre le temps de savourer ce grand cru en s’installant dans un fauteuil confortable. On ne peut alors que se délecter en s’immergeant dans l’univers si singulier de la donzelle, entre force et fragilité.

Ici les sons électro deviennent subtilement tribaux, sans pour autant faire l’impasse sur les mélodies. Le chevaleresque « Earth Intruders » t’emporte avec délectation, sans que tu saches tout à fait ce qui t’arrive.

Plus tard dans » I See Who You », tu ne peux qu’être subjugué par la richesse des touvailles sonores. Au niveau des textes, on s’aperçoit que Björk se plaît à célébrer des valeurs oubliées, comme sur la chanson « Innocence », ou même l’espoir, sur « Hope »

Probablement un des opus les plus innovants de l’année 2007, avec celui de Justin Timberlake…



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