GB – L’un des reggae men homophobes renie son mea culpa :
En Juin dernier, nous vous rapportions qu’une campagne intitulée « Stop Murder Music », avait provoqué la chute vertigineuse de la vente des disques de plusieurs chanteurs de reggae et l’annulation d’une bonne partie de leurs concerts, sanctionnant ainsi les messages homophobes et parfois même d’appel au meurtre contenus dans une partie de leur répertoire. Beenie Man, Sizzla, et Capleton, trois des chanteurs de reggae particulièrement virulents dans ce domaine, en signant le Reggae Compassionate Act, avaient fait leur mea culpa et s’étaient ainsi engagés, à « ne plus inciter à la haine ou ne plus jouer de chansons qui encouragent la haine ou la violence ». Et bien contre toute attente et malgré la preuve du contraire, visible sur le site de l’activiste Peter Tatchell ICI, Beenie Man déclare aujourd’hui ne jamais avoir signé ce document, rappelant son désaccord avec le style de vie gay. « nous n’avons pas besoin de les tuer mais nous devons leur indiquer le bon chemin car le style de vie gai n’est pas sain. Moi je fais juste de la musique, je n’ai rien signé !» On avait donc hélas bien raison de douter de la bonne foi des signataires .
Singapour – Des événements de la Gay Pride interdits : Le troisième festival annuel des fiertés de Singapour, commencé le Mercredi 1er août, connaît un déroulement plutôt chaotique dû à l’interdiction quasi systématique par le gouvernement, de certaines des animations prévues. Après l’annulation forcée d’une exposition photo montrant des baisers gay, d’une lecture de poésies, et d’un forum sur les droits de l’homme intitulé « L’orientation sexuelle dans la loi internationale: le cas de l’Asie », c’est une randonnée de 5km qui devaient se terminer par un pique-nique dans les jardins botaniques de Singapour Mercredi 8 Août qui a été effacée du programme des festivités. Le conseil de parcs nationaux a justifié cette décision, en avançant qu’il considérait que l’événement était politique. Une raison totalement farfelu pour l’organisateur de l’événement Alex Au, qui déclare que tout ceci est juste le témoignage de « la paranoïa du gouvernement qui suppose que tout ce qui est gay constitue automatiquement un défi politique, ce qui en dit long sur le climat politique de l’île ». Le « délit d’homosexualité » à Singapour, peut entraîner jusqu’à deux ans d’emprisonnement, malgré une présence ostensible de lieu gay, de saunas, et la présence d’une presse spécialisée.
France – Naissance d’une nouvelle association LGBT : Ca y est, les agents LGBT du Ministère des Affaires étrangères et européennes ont leur association ! L’ALGO (Association des Lesbiennes et Gays du quai d’