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10 000 litres d’horreur pure

Dans la plus parfaite tradition des slashers, Thomas Gunzig, en grand fan du genre, rend un hommage vibrant et plein d’humour à une sous-culture pour lui fondatrice dans un « roman didactique » codé où tout est référence, du plus surréaliste au plus gore, illustré par Blanquet, autre poète du genre.

Cinq étudiants vont passer un week-end dans un chalet perdu en forêt au bord d’un lac pour se détendre après leurs examens. À la nuit tombée, l’un des deux couples est dérangé pendant ses ébats par un bruit étrange. Ils aperçoivent par la fenêtre de la chambre une ombre en lisière du bois.
Laissant leurs amis dormir, ils sortent pour tenter de débusquer le voyeur. Le cauchemar ne fait que commencer et entraînera la petite bande jusqu’aux tréfonds de l’horreur.

C’est encore l’occasion de se régaler d’une galerie de personnages à la Gunzig, ridiculement drôles dans leur congénitale maladresse, et bien malgré eux capables de courage, voire d’héroïsme, dans les situations les plus extrêmes.

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