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Journal de l’abbé Mugnier

On en apprend de belles, sous le plume de l’abbé. Sur Flaubert, par exemple : « Flaubert était un chaste. Il trouvait que la femme était inutile. Quand il venait à Paris, il faisait une noce de matelot. »

De 1879 à 1939, l’abbé Mugnier a tenu un journal : soixante ans de vie sacerdotale et mondaine de celui qu’on a pu appeler le «confesseur des duchesses». Dans les salons parisiens les plus huppés, l’abbé Mugnier offrait pourtant l’aspect déconcertant d’un curé de campagne, avec ses gros souliers carrés et sa soutane élimée. Il s’était imposé par les qualités les moins faites pour réussir dans un tel univers : la modestie, la sensibilité et la fraîcheur d’âme. Mais il admirait cette société et aimait plus encore la littérature. Les grands écrivains français (… et les autres) se retrouvent dans ce journal. Ils sont tous là, mêlés aux gens du monde, aux hommes politiques. C’est le «temps retrouvé», le monde de Proust qu’évoque jour après jour ce journal, document irremplaçable, et merveilleux roman de mours.

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NORDIK N 13

Droit d’asile, tests ADN, mariages mixtes