Deux
malades du sida, membres d’Act Up-Paris ont t refouls l’entre des Etats
Gnraux de l’Organisation des Soins (EGOS), alors qu’ils y taient
invits.
Ces EGOS, organiss par le ministre de la Sant, runit des
mdecins, des enseignantEs, des reprsentantEs de l’industrie pharmaceutique et
des fonctionnaires du ministre de la sant. Mais les malades, directement
concernEs, et qui portent un regard critique sur la politique de sant men par
le gouvernement n’auront pas leur mot dire. Le ministre de la sant prfre
que l’industrie pharmaceutique et les mdecins dcident sans demander l’avis des
personnes concernes.
Les EGOS auront donc lieu sans que puissent
tmoigner des malades sur les difficults d’accs aux soins, sur la place des
malades et des usagerEs dans l’exercice de la mdecine, sur la ncessit de
prendre en compte leur parole, ou encore sur les difficults financires de
nombreux malades qui les empchent de se soigner correctement.
La loi du
4 mars 2002 relative aux droits des malades instaurait la dmocratie sanitaire.
Plus de 25 ans aprs le dbut de l’pidmie du sida, les personnes concernes
n’ont pour Roselyne Bachelot-Narquin toujours pas leur mot dire concernant
l’organisation des soins.
Puisque Roselyne Bachelot-Narquin est revenue
sur son invitation, nous l’interpellerons dans des runions o nous ne serons
pas invites. Le mpris de la ministre nous y contraint.
En attendant, Act Up-Paris sera prsente cet
aprs-midi au rassemblement appel par le Collectif National contre les
franchises devant le 67 rue du Faubourg
Saint-Martin.