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Alerte Hpatite C : la communaut gay et particulirement ceux sropos concerns




UNE ALERTE HEPATITE C QUI CONCERNE LA
COMMUNAUTE GAY ET PLUS PARTICULIEREMENT DES GAYS SEROPOSITIFS
!



Le SNEG Prvention
lance dans les tablissements communautaires gays une campagne d’information et
d’incitation au dpistage du Virus de l’Hpatite C (VHC) en partenariat avec la
Direction Gnrale de la Sant (Ministre de la Sant)



Le SNEG Prvention
est proccup par les rsultats intermdiaires de l’enqute HEPAIG (estimation
de l’incidence des hpatites C aigus parmi les homosexuels pris en charge pour
une infection par le VIH en France, en 2006 et 2007) ralise par l’Institut
National de Veille Sanitaire et des tmoignages de personnes concernes et de
mdecins.



Cette enqute HEPAIG
dcrit la survenue d’une soixantaine de cas d’hpatite virale C chez des
homosexuels masculins, sropositifs pour le VIH
. Ces hommes rsident
principalement en rgion Ile-de-France, Rhne-Alpes et Lille, il s ne sont pas
des injecteurs de drogue. Les tmoignages recueillis vont dans le mme
sens.



Ces informations nous
conduisent lancer une alerte spcifique VHC en direction des gays
sropositifs,
srongatifs et sro-indtermins afin de leur transmettre
rapidement les informations disponibles ce jour et leur permettre de
ragir.



Pourquoi les gays
sropos seraient-ils touchs ?


L’hpatite C est une
infection transmission essentiellement par voie sanguine et accessoirement par
voie sexuelle. Cette transmission sexuelle est particulirement observe chez
des hommes sropositifs pour le VIH, avec ou sans traitement anti-VIH, avec une
charge virale dtectable tout comme indtectable, le plus souvent ayant des
rapports anaux non protgs, multiples, parfois traumatiques et / ou sanglants
pour les muqueuses. L’infection par le VIH semble rendre les personnes
sropositives particulirement vulnrables la contamination supplmentaire par
le VHC.



Nous souhaitons
alerter l’ensemble des gays et notamment les gays sropositifs plus
vulnrables
, afin que chacun s’interroge sur ses pratiques et prenne en
compte ce risque particulier, nouveau pour notre communaut, de l’infection par
le VHC.



Il est ncessaire de
rappeler que l’utilisation de prservatifs et de gants pour toute pntration
anale protge du risque de transmission sexuelle d’infections. L’hpatite C peut
tre traite, parfois gurie ou exposer au risque de cirrhose et de cancer du
foie. Le traitement d’une hpatite C est plus difficile supporter que les
traitements actuels contre le VIH.



Par ailleurs, la
co-infection VHC et VIH est source de complications avres dans la prise en
charge des personnes co-infectes en rduisant l’efficacit des diffrentes
combinaisons thrapeutiques dont disposent les mdecins ce jour. Les effets
secondaires des deux infections et de leurs traitements respectifs limitent en
effet souvent la palette de mdicaments dont pourrait bnficier une personne
soit uniquement sropositive au VHC ou uniquement sropositive au VIH.



Il apparat donc
dsormais ncessaire de prendre en compte le risque d’hpatite C en cas de
risque sexuel et d’en promouvoir le dpistage rgulier du VHC pour les gays
sropositifs pour le VIH
et de l’envisager pour les gays srongatifs ou
sro-indtermins ayant eu des pratiques sexuelles traumatiques et / ou non
protges.




Pour limiter les
risques de contaminations par le VIH et les ISTlis la pntration :
Utilisez des prservatifs et du lubrifiant base d’eau ou de silicone du dbut
la fin de chaque pntration, changez de prservatif chaque
partenaire.



Pour limiter les
risques de transmission du VIH et des ISTlis au fist: Utilisez des
gants et un lubrifiant compatible, ne pas utiliser le mme gant pour plusieurs
partenaires, ainsi que la mme crme si elle est en
pot.


www.sneg.org


Antonio
Alexandre


Directeur National
Prvention


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