Dimanche 1er Juin, un peu moins d’une centaine d’activistes gays et lesbiennes s’était donné rendez-vous devant la mairie de Moscou, pour y dérouler le Rainbow Flag, malgré une troisième interdiction de rassemblement.
Non loin de là, sur un balcon, d’autres manifestants LGBT avaient accroché une banderole qui portait le slogan «Des droits pour les gays et les lesbiennes».
Tout c’est cette fois passé sans grands dégâts, puisque le groupe a bénéficié de la protection des services de police, qui ont d’ailleurs procédé à l’arrestation de 36 manifestants homophobes, qui insultaient les LGBT et leur jetaient des oeufs.
Les organisateurs ont dû apprécier un certain progrès de la part des autorités russes, alors qu’aucun manifestant LGBT n’a été arrêté, et que même des policiers sont intervenus pour défendre un activiste qui se faisait passer à tabac.
Honorés par le soutien du maire de Paris Bertrand Delanoë, ils ont diffusé la lettre dans laquelle celui-ci témoigne de sa solidarité, et se sont réjouis de la levée de l’interdiction du don de sang par les homosexuels, intervenue en Mai dernier.
Nikolaï Alekseev quant à lui, s’interroge sur le silence de la Cour Européenne des droits de l’homme, deux ans après sa première plainte liée à la première interdiction de Gay pride, à laquelle une autre a succédé.
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