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La nuit de l’étranger

Sur le lit de sa modeste chambre parisienne, un jeune Tunisien parcourt son carnet d’adresses, jetant de temps à autre un regard sur le téléphone, unique lien qui lui reste avec son pays. Les noms qui défilent – ceux de ses semblables, de ses frères, recroquevillés comme lui sur leur solitude et leurs souvenirs – constituent autant d’arrêts sur image mettant en lumière les vies de ces étranges étrangers, pas d’ici et plus d’ailleurs.

D’un pays à l’autre, d’une société à l’autre, les séquences se succèdent, qui dévoilent peu à peu toute l’ambivalence qui tenaille le jeune homme et qu’il évoque avec autant de dérision que de mélancolie.

Sans jamais sombrer dans le pathos, Habib Selmi transforme l’archétype de l’immigré maghrébin en personnage romanesque, riche de toutes les vies qu’il a rêvées, à défaut de pouvoir vivre pleinement la sienne.

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