MGMT, le nom a-t-il était choisi pour l’idée de décalage qu’il sous-entend d’emblée, ou est-ce tout simplement le résultat d’un jeu de hasard, comme par exemple quatre coups de dés sur lesquels auraient été écrites des lettres ?
La pochette ? Non non il ne s’agit pas de Danyel Gérard (Aaaah Butterfly, My Butterfly …) et Julien Clerc version seventies, sous le choc des soldes de chez Tati, qu’ils viennent de dévaliser, maquillage compris.
Rencontrés à l’Université de Middletown, dans le Connecticut en 2002, ils mettent en place une série de performances live très très noisy sans même penser à enregistrer quoi que se soit et en écrivant un nouveau titre pour tout nouveau « concert », de 15 minutes maximum !
Ce concept d’un concert/une chanson est le manifeste présenté dans « Oracular Spectacular » où chaque titre brille de tous ses éléments et s’interconnecte à l’intérieur des structures hors normes et anti conventionnelles qui font la personnalité musicale de MGMT.
40 ans après le «Summer Of Love» , MGMT annonce le grand retour de cet esprit peace and love et psychédélique, avec leur 1er album prophétique et énigmatique.
Chaque titre à un vrai potentiel d’hymne, entre électro, rock, et onirisme, quelque chose qui aurait probablement été créé sous substances suspectes. La voix et certaines compositions font penser à du Bowie, ou même à feu Babylon Zoo, l’auteur du one shot « Space Man » dans les années 90. Coté musique on pense aussi au Klaxons, mais c’est une pensée très furtive qui s’envole vite …
Seule ombre au tableau, niveau clip c’est du très grand n’importe quoi, le clip hideux de « Time to Pretend » étant probablement utilisé par nombre de mannequins anorexiques pour se donner envie d’aller se faire vomir. Mais que fait la police du bon goût ?
Allez on ne leur en veut pas ! De toutes manières impossible de passer à coté de ce nouveau son !