Rencontré l’an dernier à un concert, Julien Paterna avait été pour moi avant tout un beau regard clair, accompagné d’une poigne fulgurante (un fulguro-poing ?), qui avait, il faut bien le dire, fait un peu battre mon coeur lorsqu’il m’y avait serré franchement la main. Il faut que tu écoutes ce qu’il fait, m’avait-on dit, parfois drôle, parfois mélancolique, et toujours très mélancolique. Le lendemain je découvre sa page myspace et son univers intimiste, souvent ironique, et surtout plein de sincérité. Plus tard sur scène, je constate une nouvelle facette de sa personnalité, très drôle et attendrissante. Julien Paterna a déjà tout pour lui, mais en plus c’est un véritable showman, qui fait presque du stand up, entre une chanson sur la rupture, et une autre, du style « mise au point », qu’il dit avoir écrite pour prévenir qu’il n’est pas gay, mais qui, malgré un texte malicieux et ultra ciselé, ne règle pas pour autant la question. Personnage intrigant, vif, et hautement sympatique, Julien Paterna est venu parler de son projet à CitéGAY … Interview …
Tof : Bonjour Julien, tout d’abord peux-tu te présenter brièvement à ceux et celles qui ne te connaissent pas encore ?
Julien Paterna : Bien sûr! Je m’appelle Julien Paterna, et j’ai un projet musical composé de 13 chansons, qui s’intitule « Le temps fera le reste », tout comme une des chansons qui le composent. Je suis venu à la musique à l’adolescence, et il se trouve qu’à 21 ans j’ai décidé d’arrêter mes études scientifiques – j’étais en licence de mécanique physique – pour partir de Bordeaux, d’où je suis originaire, et monter à Paris. A vrai dire je me destinais à une carrière d’ ingénieur ponts et chaussée, et finalement c’est l’année de l’examen que j’ai choisi pour tout quitter. Je suis persuadé que c’est aussi là que j’ai écrit mes plus beaux textes d’ailleurs[Rires]. Bon les deux premières années j’ai un peu galéré vu que je ne connaissais personne. Pour me créer un réseau, j’ai fait un peu de figuration et je suis entré dans une agence de mannequin. C’était cool mais ça ne m’a pas plu. Mais cela m’a permis de rencontrer une chanteuse, et un autre guitariste, avec lesquels on a formé Mélatonine, de 2001 jusqu’en 2007. C’est là que j’ai tout appris…
Tof : C’était ton tout premier groupe ?
Julien Paterna : Disons qu’auparavant j’avais monté quelque chose avec mon frère mais l’expérience s’est arrétée au bout d’un an. En fait c’est là que je me suis rendu compte que si je voulais vraiment faire de la musique il ne fallait pas forcément que je m’entoure de gens que j’aime bien, mais plutôt de personnes motivées à 100% pour cette passion. Avec mon frère j’avais souvent droit à : « Je soir je peux pas répéter parce que ma petite a de la fièvre » ou encore « Je n’ai pas dormi beaucoup hier, et ce soir j’ai foot ». Moi j’avais quand même arrêté mes études pour vivre de la musique, il fallait que je passe vite aux choses sérieuses …
Tof : Pourquoi as-tu finalement choisi de te lancer en solo plutôt qu’en groupe?
Julien Paterna : En fait, à coté de mes compos perso, je fais partie de deux autres formations, l’une où je suis batteur, et l’autre où je compose toute la musique et les arrangements, même si c’est un autre chanteur qui vient poser sa voix. Je ne suis pas du tout frustré parce que justement, tout ce qui me passe par la tête, je peux le faire dans mon projet solo …
Tof : Du coup tu passes d’un univers très rock, à quelque chose de plus intimiste et romantique …
Julien Paterna : Oui, avec mon frère on était plutôt inspirés par Noir Désir. Mélatonine, de son coté, a fait les premières parties d’Offspring, Vegastar, Mass Hysteria, Garbage. A l’époque, j’étais aussi vaguement choriste, mais l’ingénieur son oubliait régulièrement de brancher mon micro [Rires]. Quand j’y repense je me dis que finalement j’étais un peu là pour sauter dans tous les sens ! [Rires] On peut penser qu’entre le rock des débuts et ce que je fais actuellement il y a un grand écart, mais si tu regardes bien, tout ce que j’ai fait a toujours eu un rapport avec un artiste que j’aime bien. Noir Désir c’était parce que je viens de Bordeaux et que je n’ai écouté que ça à mes débuts, mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier aussi Francis Cabrel, et bien sûr les Deftones, Rage Against the Machine et tout ça … Je ne fais pas trop attention au style de musique que j’écoute et j’ai donc des goûts qui peuvent aller jusqu’à la variété … tant qu’il y a de la mélodie en fait ! Ce que je fais aujourd’hui c’est ce que je fais sans réfléchir, tout simplement en prenant ma guitare acoustique. Je considère que c’est le style qui me correspond dans ma façon de chanter.
Tof : J’ai vu que tu n’avais pas de problème à citer Patrick Bruel ou même Roch Voisine. Ca ne te vaut pas quelques railleries ?
Julien Paterna : [Sourire] J’ai dû citer le citer une fois dans un magazine. Je trouverais ça tellement drôle qu’on se moque de moi parce que j’ai dit que je j’aimais Roch Voisine quand j’avais 11 ans ! Je sais pas si c’est comme ça ailleurs, mais en France, il faudrait que tout jeune tu écoutes Gainsbourg et que tu lises des bouquins philosophiques !
Tof : Oui il y a une espèce de concept de « plaisir coupable », qu’il vaut mieux garder pour soi certaines choses qu’on apprécie …
Julien Paterna : Tout à fait! mais bon moi ça ne me gêne pas, j’assume … J’ai aussi l’impression qu’en Angleterre, aux Etat-Unis ou partout ailleurs, tu peux parler d’amour dans tes chansons, que tu sois grand, petit, barraqué, tatoué, alors qu’en France on a du mal à associer Amour et Virilité. Si tu écoutes Patrick Bruel ou Roch Voisine, tu es forcément gay et tu ne sais pas ce que c’est que l’amour, ou plutôt tu es resté dans l’amour comme on peut le concevoir quand on a 5, 6 ans. Je trouve ça tellement ridicule que j’ai envie de le défendre encore plus … Aujourd’hui par exemple, j’adore chanter « moi aimer toi » , un titre sur l’amour au premier degré, complètement désuet. Ca ne m’empêche pas non plus d’apprécier des groupes engagés comme Noir Désir, au point parfois de devenir chiants sur scène parce qu’ils vont faire des discours de 20 minutes. En fait il faut de tout, tout simplement [Sourire]
Tof : Quand on écoute ton album, on est frappés par ton coté Droopy, voire Calimero. Ce que tu écris est plutôt autobiographique ?
Julien Paterna : [Rires] Tout à fait, et le coté Droopy ou Calimero est complètement voulu ! Mon but est de faire un second degrés. Il y a un aspect débonnaire, pince-sans-rire, quelque chose du mec qui se plaint parce qu’il a envie de se faire réconforter, que je cultive à fond … Chez moi, le fait d’écrire une chanson part du besoin de sortir quelque chose de moi, comme dans un journal intime. Mais en même temps j’ai conscience que je vais chanter devant un public, et dès l’écriture j’espère que d’autres personnes pourront se reconnaître à travers mon texte. C’est arrivé avec « La Réalité », où je raconte comment je me suis vautré la première fois avec une fille. Ca m’a beaucoup touché de recevoir des messages sur myspace, qui disaient : « Cette chanson là j’aurais pu l’écrire ». C’est un peu de l’ordre de la thérapie, car du coup, je me sens moins seul. J’aime créer un décallage, car même si je peux donner l’impression de me plaindre, en soi je trouve que je n’en ai pas le droit. J’ai conscience que souffrir par amour, c’est quasiment un luxe, quand partout ailleurs sur cette planète, il ya des personnes qui ont bien d’autres soucis …
Tof : Finalement tu es un gros timide ?
Julien Paterna : Hmmmm, je suis beaucoup moins timide qu’avant, mais ce n’est pas le vrai problème. Le truc c’est que je ne sais pas y faire. Pour moi, aborder une fille, c’est comme me mettre devant des ingrédients en me disant « vas-y fais la cuisine ! » Je ne suis pas timide face à ces ingrédients mais par contre ce que je vais faire risque d’être dégueulasse parce que je ne sais pas cuisiner. C’est comme ça : je ne sais jamais quoi dire à quelqu’un qui me plaît !
Tof : J’ai l’impression que tu brouilles un peu les pistes en ne disant pas certaines choses directement, comme par pudeur. Par exemple on peut ne pas comprendre tout de suite que le « Ca » dont il est question dans « Le temps fera le reste », désigne la rupture …
Julien Paterna : C’est marrant que tu me dises ça car je ne m’en étais pas aperçu, mais ça n’a rien à voir avec de la pudeur où une façon détournée de dire les choses. Je prends conscience qu’on peut écouter ces paroles sans tilter. Pour moi c’était juste évident de l’exprimer comme ça. D’ailleurs ce qui est à mon avis important dans ce titre c’est le coté optimiste. « Tu ne fais plus partie de ma vie et ça me ferait souffrir de savoir ce que tu fais. Le temps fera le reste ». Et puis, je m’attache plus à écrire sur mon ressenti que sur une situation précise. Une chanson juste sur la rupture, j’en ai déjà fait, mais je l’ai laissé de coté parce que ça devient vite pathétique.
Tof : Parle-moi de la chanson « Ludivine » … Mais qui est- donc cette fille qui a annulé son mariage avec son meilleur ami gay ?
Julien Paterna : En fait « Ludivine », c’est moi à un certain âge, mais c’est aussi peut-être la seule chanson pour laquelle je me suis inspiré de choses chez les autres. Cette phrase concernant cet ami gay, vient du fait que ma soeur et moi sommes deux célibataires un peu maladroits qui n’arrivons pas à rester en couple. On est tous deux arrivés à la trentaine, un âge où on a tendance généralement à être en couple. Il se trouve aussi que ma meilleure amie et les meilleures amis de ma soeur sont gay, et du coup j’ai trouvé ça drôle d’y faire une petite allusion. Après, j’aime bien le fameux « accord » dont il est question dans la série « Friends », quand on se dit avec sa meilleure amie, que si à 40 ans on est toujours célibataire on se met ensemble. Tout le monde me dit qu’avec ma meilleure amie gay, on devrait se mettre ensemble, sauf que ce n’est pas possible puisqu’elle est gay justement. En fait le comble du pathétique pour un trentenaire ou un quarantenaire ce serait de dire « bon allez tant pis, je me marie avec mon meilleur ami gay »
Tof : C’est peut-être une façon de dire que l’amitié vaut mieux que l’amour …
Julien Paterna : C’est une façon de voir. C’est sûr que c’est plus facile de passer l’éponge sur certaines fautes en amitié qu’en amour, mais en même temps, tu trouves quand même des choses dans l’amour que tu ne trouveras pas en amitié. Et puis se marier avec son meilleur ou sa meilleure amie, ça veut dire abandonner l’espoir de vivre certains trucs, impossibles à vivre autrement.
Tof : Dis-moi, lorsque tu as mis tes chansons sur ton myspace, c’était dès le départ dans le but de te faire remarquer, ou ça a été un hasard ?
Julien Paterna : En fait mon groupe Mélatonine s’est fait remercié par la maison de disques durant l’été 2007, et j’ai mis mes chansons en ligne à la fin de cette même année. D’un commun accord on a décidé de stopper l’aventure commune, alors qu’on aurait pu la continuer, et je me suis retrouvé tout seul pour la première fois depuis bien longtemps. En 3 mois j’ai écrit 4 titres que j’ai mis tout de suite en ligne sur myspace. Le but était effectivement de faire déjà exister le projet, en espérant qu’il y ait d’autres internautes qui viennent écouter, et puis si après quelqu’un voulait m’aider pour la promo, c’était top, parce que je ne suis absolument pas bon pour me vendre. Et voila, j’ai eu beaucoup de chance avec Internet car c’était pour moi la façon la plus simple d’avancer. Il y a vraiment un truc qui s’est passé, et c’est ce qui a fait que mon manager me trouve. C’est vraiment ce que j’espérais, parce que sinon je ne sais pas ce que j’aurais fait.
Tof : On parle beaucoup de Grégoire en ce moment. Que penses-tu du moyen par lequel lui s’est fait connaître, ce site qui propose aux internautes d’être les producteurs d’un artiste ?
Julien Paterna : Ce n’est pas que je sois contre le principe, mais pour moi c’est un peu le tout dernier recours, la dernière chance … Il y a plein de choses hyper négatives qui se disent sur les maisons de disques, mais pour moi elles restent composées d’êtres humains qui prennent des risques en mettant de l’argent sur des artistes auxquels ils croient, au risque de se faire virer si ça marche pas. Ce qui se passe c’est que Grégoire s’est fait connaître par un système dans lequel l’artiste signe un contrat uniquement au moment où une certaine somme est réunie, via les votes des internautes. Mais ça veut dire aussi que l’artiste bosse avec des gens qui n’en ont rien à foutre de ce qu’il fait. C’est pour ça que quitte à choisir, je préfère trouver une maison de disques qui aime ce que je fais pour sortir un album. Je ne suis pas contre la Star Ac, la Nouvelle Star ou ce système là en particulier, mais pour moi c’est vraiment la solution de la dernière chance. Tant que j’ai l’impression de pouvoir encore choisir et dans l’idéal, je préfère faire ça à l’ancienne et travailler avec des gens qui en ont vraiment envie. Ce qui ne me plaît pas chez mymajorcompagny, c’est qu’en plus ils font miroiter aux internautes qui misent de l’argent sur un artiste, qu’ils auront ensuite leur mot à dire sur le choix du single, de la pochette, du clip. Tu vois c’est déjà difficile et plein de compromis d’être confronté à deux personnes au sein d’une maison de disques, alors si maintenant il faut en plus tenir compte des votes de plusieurs centaines d’internautes, ça me paraît complètement inconcevable …. La solution de la maison de disques me paraît offrir plus de libertés, tout de même.
Tof : Passer du groupe Mélatonine, à des concerts où tu joues tout seul avec une guitare, ce n’est pas un gros contraste un peu difficile à gérer ?
Julien Paterna : Pour l’instant sur scène, je ressens surtout un manque en termes d’arrangements. J’ai fait mes maquettes tout seul, ainsi que tous mes arrangements, et à ce me niveau ça m’intéresse toujours de trouver des façons de rendre un texte plus attractif. Après il se trouve que je prends aussi beaucoup de plasir à jouer seul face à mon public. Ca me permet de parler au public entre chaque chanson, ce qui est à mon avis plus adapté que quand il y a d’autres musiciens qui attendent derrière.
Tof : Je suis tombé sur une interview dans laquelle on te qualifie de « chanteur obsédé de l’amour » … Tu es d’accord avec ça ?
Julien paterna : Je ne suis pas un être humain obsédé par l’amour mais par contre un chanteur obsédé de l’amour, oui ! Quand je prends mon micro, ma guitare et un stylo, 9 fois sur 10 c’est une chanson d’amour qui sort. C’est sûrement aussi naturel que d’écrire un rap pour parler de ton quotidien lorsque que tu vis dans une cité . Moi j’ai eu la chance de ne pas avoir eu une adolescence marquée par des fins de mois difficiles. Par contre le thème de l’amour m’inspire tout naturellement.
Tof : Bon il y a quand même d’autres thèmes, comme sur « Mon Pote », où tu abordes le sujet de la tolérance …
Julien Paterna : Oui au premier degrés je m’adresse à mon meilleur ami mais c’est vrai qu’au second degrés effectivement je dis aussi comment j’espère ne pas être un jour. Quelquefois quand on vieillit et quand on gagne de l’argent, ce qui j’espère un jour m’arrivera, on peut devenir un peu snob et mépriser certaines catégories. J’espère que ça ne m’arrivera pas et je ferai tout pour. Dans ce titre je demande justement à mon meilleur ami de me surveiller. Tu as aussi « Ludivine », qui ne parle pas exclusivement d’amour. Enfin tu verras qu’en écoutant bien cet album parle de plein de choses, j’aborde des tas de sujets.
Tof : Que signifie ton tatouage sur le bras ?
Julien Paterna : C’est « Definitely Maybe » , le premier album d’Oasis ! Sa sortie correspond à l’époque où j’ai commencé à me mettre à la guitare et au chant, accompagné d’un pote à la batterie. Cet album a été hyper important pour moi. Ensuite j’ai acheté la partition de l’album suivant et j’ai vu que toutes les chansons y étaient créditées par la même personne. Ca voulait dire qu’à l’origine de toutes ces chansons qui me touchent, qui me font pleurer ou rire, il y avait une seule personne. Tu te rends compte ? C’est tout simplement ça qui m’a donné envie de composer.
Tof : Comment t’y prends-tu pour créer une chanson ?
Julien Paterna : A la base je commence par composer, les paroles viennent toujours après. Aujourd’hui j’ai 13 chansons terminées mais je continue de composer. J’écrirai les paroles plus tard. J’aime bien lorsque celles-ci reflètent un moment donné, j’ai pas envie d’écrire une chanson aujourd’hui pour la sortir dans deux ans. Ce qui me plaît le plus, c’est de composer, et cette étape se fait le plus souvent en yaourt, ce qui fait que ce n’est pas toujours évident de passer au français. Beaucoup de gens voient « Definitely Maybe » comme quelque chose de très négatif, alors que pour moi c’est au contraire très positif. Ca veut dire « tout est possible mais rien n’est jamais vraiment acquis », que ce soit professionnellement, en amour, en amitié etc … Parv contre ça n’a rien à voir avec un des préceptes du bouddhisme, qui dit que pour ne pas souffrir il ne faut pas s’attacher. C’est plutôt que je garde à l’esprit que les choses peuvent disparaître et que si je veux les garder j’ai un travail à faire là-dessus. Si je pars du principe qu’elles peuvent disparaître, donc il ne faut pas que je m’y attache, ça je n’y arrive pas. Vu que je suis incapable de me détacher des choses, autant tout faire pour les conserver.
Tof : Est-ce que le fait d’avoir trente ans te travaille ?
Julien Paterna : Oui je crois mais je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne me suis jamais senti aussi bien et « jeune » qu’aujourd’hui. C’est vrai que je réalise qu’il y a une partie de moi qui ne pensais pas qu’un jour j’aurai trente ans. Une petite partie de moi aussi qui me fait réaliser que tout passe vite et que si je veux réaliser ce que je veux il faut que je me magne…
Tof : Alors dis, quand va-t-il sortir cet album ?
Julien Paterna : Et bien on espère bientôt, et on est en pleines démarches! Ca fait en fait un mois qu’on a le produit fini en main et qu’on se considère prêts à aller voir les maisons de disques. On espère que ça va aller très vite maintenant.
C’est tout ce qu’on te souhaite Julien, car tes compositions sont des tubes en puissance, et lorsque, cerise sur le gâteau, tu nous fais rire et sourire avec tes commentaires entre les chansons, voire même que tu nous mets les poils avec une reprise de Coldplay ou d’Oasis, on est forcément ravis ! A très bientôt et bonne route !
Julien Paterna en concert aux DECHARGEURS du 22 Aout au 19 décembre 2008 – Tous les vendredis à 21h45 / Théâtre Les Déchargeurs – 3, rue des Déchargeurs 75001 Paris Réservation conseillée : 0892 70 12 28 – Tarifs préférentiels
Visite le site myspace de Julien : http://www.myspace.com/julienpaterna
Le clip de « Le temps fera le reste »: